céan Paradis ne fait pas partie de ces grands films qui marqueront. Non, Océan Paradis n’est pas un grand film mais il est un film qui parvient tout de même à toucher. Au cœur de cette histoire, l’amour d’un père et d’un fils évoquant l’autisme et la place d’une personne autiste en société. Un sujet disons-le « casse-gueule » tant il est difficile d’éviter de tomber dans le pathos. Il n’en est heureusement rien ici bien que la performance de Weng Zhang ne soit pas des plus louables. Quelque fois trop poussif dans sa « démonstration ». La difficile adaptation de Dafu dans la société chinoise est filmée avec une certaine pudeur. On évite les clichés, montre les choses de manière simple et juste, sans tapage, sans grandiloquence sans pour autant aller au bout d’un sujet délicat. On n’évitera pas un aspect parfois trop « gentillet » dans cette façon de montrer et raconter l’existence de Dafu et son père. Un côté trop fictionnel et pas assez « réaliste ». Peu importe.
I.D.
Vous avez aimé cet article ? Partager