- Un président réélu faute d'alternative crédible alors que le pays lui est majoritairement hostile.
- Un gouffre abyssal entre le discours lénifiant du pouvoir et la réalité subie par la population.
- Le décalage entre la société civile et les représentants politiques ne représentant qu'à peine un tiers des électeurs.
- Le verrouillage des medias traditionnels qui conduit à l'autocensure
- Une jeunesse qui ne croit plus au pouvoir politique et se réfugie dans les réseaux sociaux.
- Le rejet quasi total du pouvoir en place et une opposition inaudible.
- La descente aux abîmes d'une classe moyenne broyée par le dictat du marché financier.
- Augmentation inexorable du chômage et de la précarité au profit de la richesse exponentielle des classes dirigeantes.
- Les ravages d'une politique néoliberale dévastatrice. Privatisations, corruption, inégalités sociales, éradication systématique des acquis sociaux.
- Un régime présidentiel monarchique et clanique dont le chef est omniprésent, décide de tout, aime se voir entouré de courtisans paillassons.
- Un président qui mets son épouse en avant pour combler ses errances culturelles.
- Un désir d'installer sa famille, fils, frères, aux commandes du pouvoir.
- Un crypto-monarque et ses ministres qui mélangent allègrement politique, business et avantages personnels avec un mépris affiché.
- Des responsables politiques qui mélangent allègrement et sans complexe politique et vie privée luxueuse.
Mais de quel pays s'agit-il ?
Mais non, rassurez-vous ! Je vois que vous avez eu peur...
Je parle évidemment de la Tunisie, de l'Egypte, de la Syrie, de la Libye...