Avant de France-Ecosse tout le monde pensait que Liטvremont avait trouvי son pack pour la Coupe du Monde mais qu’il lui restait א trouver un groupe derriטre. Aprטs ce match gagnי les avis n’ont pas changי. Comme contre la faible premiטre ligne australienne notre premiטre ligne a dominי la faible premiטre ligne יcossaise et obtenu un essai de pיnalitי.
Mais en revanche, derriטre les franחais ont encore pris une leחon de rugby de la part des trois-quarts יcossais (particuliטrement Ansbro, Evans et Walker). Notre dיfense a encaissי trois essais. Et deux essais franחais ne sont que la rיsultante de ballons de rיcupיration bien utilisיs.
Pourquoi cette fluiditי dans le jeu d’attaque des יcossais et si peu de rיussite dans le jeu d’attaque des franחais ?
J’ose cette explication : depuis quelques annיes notre rugby d’attaque a perdu sa signature. Le mיtissage du jeu א la franחaise avec celui des Pacific Islanders est contre producteur. A l’inverse les attaquants יcossais continuent de jouer leur rugby d’יcole, celui qu’ils jouaient il y a dix ans, vingt ans, trente ans. Leur jeu n’est pas polluי par un mיtissage quelconque parce que leur championnat et leurs provinces n’attirent pas les gros bras du sud. Et c’est leur chance finalement.
Car si les יcossais ne gagnent pas souvent au tableau d’affichage ils ne perdent jamais au jeu de rugby.