Encore un peu de libertinage en peinture aujourd’hui, le Rendez-vous de Fragonard.
Petite note à ceux qui aiment visiter des musées pour admirer les oeuvres d’art, Google a mis en ligne sa dernière mouture : Google Art Project. De superbes images en très haute résolution des tableaux provenant des plus grandes collections du monde. Malgré le nombre de tableaux numérisés est encore limité et la technique du Google Street View manque de finesse pour les musées, ça vaut la peine d’y jeter un coup d’oeil. Au risque de répéter, il n’est qu’une question de temps avant que les téléviseurs 3D viennent révolutionner notre perception, la proximité des êtres et notre relation avec l’environnement immédiat.
Nous disions… Ah oui! le Rendez-vous de Fragonard.
Si Fragonard est connu comme étant peintre libertin, il ne faudrait pas oublier qu’il a débuté sa carrière de peintre en peignant des tableaux sérieux, biblique, historique et mythologique, dont l’un lui a valu la première place du Prix de Rome. Pas une mince affaire.
Si un jour, le Google Art Project numériserait toute la Frick Collection, ce jour-là, les amateurs de Fragonard pourraient admirer en tout liberté dans le confort de leur foyer des scènes frivoles, des rencontres grivoises, des amants pressés et les femmes libertines. Enfin, des scènes de genre tourbillonnantes montant l’enjambée de l’Amant à la hâte de retrouver sa Belle au rendez-vous galant.
En terminant, une petite citation venant de Wiki, fort amusant mais est-ce véridique? Nous doutons.
Semble-t-il que les Hasards heureux de l’escarpolette soit le fantasme d’un commanditaire libidineux qui a suggéré la mise en scène à l’artiste : « Je désirerais que vous peignissiez Madame sur une escarpolette qu’un évêque mettrait en branle. Vous me placerez de façon, moi, que je sois à portée de voir les jambes de cette belle enfant et mieux même, si vous voulez égayer votre tableau. »