Cameroun: Trois élèves de Mfou interpellés pour meurtre !

Publié le 05 février 2011 par 237online @237online

Écrit par Kai Walai   

Samedi, 05 Février 2011 21:42

éèééàéîàééééééèçéééééééééàé
La ville de Mfou, située à une vingtaine de minute de Yaoundé, vient de connaître une autre onde de choc suite à un cas avéré d'insécurité et de criminalité. Trois élèves, dont une fille et deux garçons, ont été interpellés hier pour meurtre d'un conducteur de moto.
Le jeune conducteur de moto a été retrouvé mort, la corde bien nouée au cou, comme s'il s'était pendu, attaché à un arbre, mais, les pieds touchant le sol. Et c'est ce qui a attiré l'attention et fait savoir qu'il s'agissait bien d'un assassinat. Le corps a été récupéré et gardé à la morgue en attendant l'aboutissement de l'autopsie et des enquêtes.
Sans avoir le souci de dévoiler les résultats de ladite enquête encore en cours, il nous a été rapporté que la jeune fille, de retour de Yaoundé ce weekend vers 2H du matin, avait été transportée par ce jeune conducteur de moto. Ce dernier ne se serait pas arrêté à son boulot et aurait violé la jeune lycéenne. Cette dernière, après s'être plainte chez son petit ami, a su identifier son bourreau.

Le lendemain, lundi dernier, elle et son petit ami auraient planifié un plan qui visait à mettre un terme à la vie du moto taximan. Mardi, la jeune fille et son petit ami, assistés par leur camarade de classe, ont pris le mototaxi pour une course vers Ndagueng. C'est entre un bosquet qu'ils auraient contraint le conducteur de moto à se garer et à les suivre, sous la menace des armes blanches. Les deux jeunes garçons l'auraient alors étouffé et étranglé à mort. A l'aide d'une corde détachée sur le porte bagage de la moto, les présumés assassins ont simulé une pendaison. Mais, comme un crime n'est jamais parfait, ils ont pendu leur corps en oubliant qu'on ne se pend jamais les pieds à terre.

C'est seulement le lendemain que la moto, abandonnée sur la route, a attiré l'attention des passants. En cherchant où se trouverait celui qui avait garé cet engin, ils se rendent à l'évidence qu'un jeune homme s'était pendu non loin de là. Les autres motos taximen, présents au moment où les trois lycéens négociaient la course, dévoilent alors que depuis lors, leur collègue n'était plus jamais revenu. C'est à partir de cette déclaration qu'une série d'interpellation est engagée dans les lycées de la ville et abouti à l'arrestation de ces trois présumés coupables.

La ville de Mfou est actuellement sous haute tension et la peur de l'insécurité et de la grande criminalité a refait surface.

Valentin ATEBAA