Félicitation Michel ! la France a reconnu en toi le bâtisseur !

La France Phaléristique l’avait annoncé à tous et à chacun : Oyez gentes dames et beaux damoiseaux !Par décret du Président de la République en date du 11 novembre 2010, pris sur le rapport du Premier ministre et visé pour son exécution par le chancelier de l’Ordre national du Mérite, vu la déclaration du conseil de l’Ordre portant que les présentes élévations sont faites en conformité des lois, décrets et règlements en vigueur, le conseil des ministres entendu, sont élevés dans l’Ordre national du Mérite, pour prendre rang de la date de remise réglementaire de l’insigne :Monsieur Corbin Michel, Marie, Joseph, architecte de la Guadeloupe, pour 34 ans de services civils et militaires.

Alors ce vendredi 4 février, date symbolique s’il en est pour la Guadeloupe, ce fut la grande foule des amis de Michel, venus de partout pour le complimenter.Tout commença en ce début de soirée, par un chaud moment, un brouhaha sympathique d’embrassades de sourires et d’échanges… Des amis, par ci, des amies par là… la salle bientôt comble est alors soumise aux ordres de Monsieur le Chef de cérémonie qui rappelle le strict déroulement fixé par la loi… A tout le moins Raymond ajoute-t-il un petit « bout » de touche local, pour ensuite se reprendre, sans doute tancé de l’intérieur par Gisèle… qui lui aura enseigné la langue et les bonnes manières.Debout la foule admire l’entrée solennelle du drapeau. Le drapeau pour ceux qui ont oublié :

Le drapeau est constitué d’un carré d’étoffe double de 90 cm en soie composé de 3 bandes égales, bleu, blanc et rouge. Sur chaque côté des mots en lettres d’or sont peints. “République française” pour un côté et “Honneur et Patrie” pour l’autre côté. Le drapeau comporte des franges et torsades en fil d’or sur 3 des côtés de son pourtour.
Le drapeau est tenu à l’aide d’un manche appelé “hampe” de 2 mètres terminée par un fer de lance en bronze doré avec un cartouche rond dans lequel est inscrit le monogramme “R.F.”.
Le drapeau est surmonté, à la base de la couronne, d’une cravate tricolore à 2 pans de 100 x 20 cm portant les décorations.
Le drapeau est supporté sur un harnais appelé “baudrier”.
Le drapeau, mis sur le baudrier est nommé “au sautoir”.

Ah ! Mais c’est que la République ne plaisante pas avec le protocole !

Puis ce fut le moment de la parole, donnée à ceux que le “méritaient” le plus. Il y en eut pour tous les goûts.

Puis ce fut le moment d’émotion lorsque Alain épingla le récipiendaire en présence de ses petits enfants et sous le regard attendri et ému de plus d’un, les membres de l’ordre, médailles pendantes, au garde à vous. Puis Alin donna à Michel l’accolade, geste obligé qui remplace l’ancien et médiéval adoubement.  Une marseillaise version orchestrale conclue la cérémonie.Michel s’adressa alors à ses amis en des mots qui lui ressemblaient totalement : mille mots réunis en un seul : élégance. 

Un buffet fort bien achalandé permis à lors d’étancher les soifs, de calmer la faim et de délier les langues… Michel passait d’un groupe à l’autre pour faire admirer son insigne.

Laissez moi vous la décrire : brièvement : C’est une étoile à six branches doubles, émaillées de bleu, en argent pour les chevaliers, en vermeil pour les officiers. Le centre de l’étoile est entouré de feuilles de laurier entrecroisées et représente l’effigie de la République, entourée d’un cercle portant les mots : République française. Elle est surmontée d’une couronne d’attache de feuilles de chêne entrecroisées, en argent. Et si on ose la retourner, le revers porte deux drapeaux tricolores entrecroisés, entourés d’un cercle portant l’inscription : Ordre national du Mérite et la date de fondation de l’ordre : 3 décembre 1963. L’insigne est suspendu à un ruban en moire bleu de France. Commentaire iconoclaste : c’est une belle breloque !Félicitation Michel ! Que la France, notre mère patrie ait reconnue tes mérites de bâtisseur, Il n’y a là rien d’étonnant… tes œuvres sont si présentes et elles côtoient si bien celles de Gérard-Michel dans cet éternel dialogue du temps et des techniques.

Mais pour moi Michel tu seras toujours cet ami souriant et agréable.

Toutes mes pensées vont à toi à ta famille et principalement à Ti-Moun que j’embrasse.

Jean-Claude