Je me devais de saluer comme il se doit la décision de la Cour de cassation de blanchir totalement et définitivement Denis Robert, le premier journaliste non couché (il l’a payé assez cher…) à avoir révélé l’affaire Clearstream, grâce à un véritable travail d’investigation, le seul à mes yeux qui vaille le nom de journalisme. Les autres ne sont que des relais médiatiques.
Il est heureux de voir qu’en effet, « La Cour de cassation reconnaît ainsi que l’intérêt général du sujet traité et le sérieux de l’enquête conduite par Denis ROBERT autorisaient les propos et les imputations contenus dans ses deux livres et son documentaire ».
Toutes mes félicitations à Denis Robert, qui nous réconcilie avec la haute idée que nous nous faisons du journalisme. En espérant que sa vie puisse reprendre enfin un cours normal, et qu’il va de nouveau pouvoir nourrir son blog…
Ce billet a été écrit avec une pensée spéciale (et amicale) pour un autre journaliste non couché, l’ami de Plume de Presse, Olivier Bonnet, qui consacre son billet du jour au même sujet. Toute ma considération. Allez donc consulter sa perception plus circonstanciée que ne saurait l’être la mienne de cette décision judiciaire qui nous va comme un gant… : celui avec lequel nous giflons la nomenklatura médiatique. Et notamment la vipère du causeur, comme la nomme si justement Olivier…. Elle qui soutient si bien les têtes pensantes de notre France déchue, à l’idéologie passéïste et moribonde. Nauséabonde, pour tout dire. J’en trouvais l’inspiration Maurassienne, dans ce billet là… je n’en retire rien.