LE COURAGE
D’après les « Cahiers Croire »
Cynthya Fleury, professeur de philo à l’IEP et à Polytechnique, écrit :
« La lâcheté et le renoncement coûtent beaucoup plus cher que le courage, mais progressent dans les esprits. »
Baltha se permet d’ajouter « hélas ! »
Elle ajoute :
« On en appelle au courage pour tout et n’importe quoi, on prétend oser la rupture, oser le parler vrai alors même qu’on parle faux. Et partant on vide le courage de sa substance.»
Balthozy ne prend pas cette remarque pour lui !
Et dame Fleury, d’enfoncer le clou, au cas où une seule autre personne oserait manquer de courage… :
« Le courageux ne se met pas en scène. D’autres pourront, plus tard, en faire un héros, mais ce n’est pas sa préoccupation première. Ce qui compte se sont les actes. S’il résiste, c’est pour construire, c’est toujours un signe vers l’avenir. Le courageux sait que ce qu’il a à faire, il ne peut le déléguer à autrui……Pour être juste, il faut être courageux. Pour aimer, il faut être courageux…..Le courageux est celui qui éprouve la peur, mais qui ne se laisse pas enliser par elle. Il la dépasse…Le courageux n’est pas un intempestif.»
Et comme si elle devait conclure, elle termine en apothéose :
« Le courageux sait se saisir du kairos, de l’occasion, du moment divin. Cette grâce est inatteignable pour celui qui n’est pas en état de grâce. »
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N.B (page 48) : Le mot ‘courage’ est directement issu du mot latin ‘cor’, qui veut dire ‘cœur’.
On en trouve la trace dans nombre d’expressions comme « avoir du cœur au ventre » qui signifie que l’on montre du courage dans l’action. Aujourd’hui (re-hélas !), cœur et courage sont moins directement liés. Avoir du cœur, c’est être bon, généreux, éprouver de la compassion à l’égard d’autrui.
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Balthazar vous dit « Bon vent et au 13 février ! »