Andalousie - Flamenco
Où profiter du flamenco à Grenade : zambras, tablaos et peñas
Le Sacromonte, quartier traditionnel des gitans grenadins, cache tout le charme du flamenco andalou, un art qu’à Grenade possède un ensorcellement spécial.
À la zambra, mi-mauresque mi-gitane, il faut ajouter les nombreuses peñas (associations) flamencas et les tablaos existants.
Ainsi, il n’est pas difficile que le visiteur puisse profiter d’un magnifique spectacle de flamenco, aux tablaos et aux peñas et zambras.
Histoire du flamenco à Grenade
L’origine du flamenco est un mystère étant donné que l’Andalousie a été, historiquement, un véritable carrefour de cultures.
Quelques théoriciens signalent que cet art provient des chants monocordes islamiques. D’autres disent que ses racines se trouvent dans les mélodies psaumodiales propres des juifs, inspirées à leur tour du chant byzantin.
D’autres spécialistes situent le chant flamenco très près des systèmes musicaux hindous, en se basant sur le fait que les gitans – peuple nomade qui provenait précisément de l’Inde – lors de leur dispersion en Europe, exportèrent ce chant à la Péninsule Ibérique au XVème siècle.
Quelle qu’elle soit son origine, le flamenco, également connu comme cante jondo (chant jondo) ou cante grande (grand chant), est l’expression la plus représentative du folklore de l’Andalousie. Sa popularité augmenta au XVIIIème siècle, moment où, à partir de la copla (Chanson populaire), surgissent quelques-uns uns des différents styles arrivés jusqu’à nos jours. Quelques années plus tard, le flamenco acquit une forte renommée et furent crées les Cafés Cantantes (Cafés Chanteurs), des locaux où le chant était public, avec des interventions en direct. Ceci implique la première lueur de professionnalisation, où le flamenco est pris comme un genre musical.
Le flamenco a toujours été identifié comme un art du peuple.
De grandes figures de la culture, guidés par le poète et dramaturge grenadin Federico García Lorca et le compositeur Manuel de Falla, organisèrent le premier concours du chant flamenco, célébré à Grenade en 1922.
Les participants devaient être des inconnus, des habitants
des villages qui n’avaient jamais été aux Cafés Chanteurs.
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