En allant chercher ma petite fille à l’école, je m’aperçois que quelque chose a changé sur le mur près du stade. Une grande tache de couleur qui attire l’oeil immédiatement. Comme c’est à deux pas , j’y vais en attendant la sortie. Les trois personnages qui avaient été peints en 2009 ,lors du Centre aéré, n’y sont plus , recouverts par un tag nerveux et coloré qui, d’emblée, me plaît .
Cela me rappelle l’histoire de ce mur. Il ne borne rien du tout , ne soutient rien non plus. C’est un mur fait pour que les enfants puissent s’y défouler dessus , sans casser , ni dégrader ailleurs. Bonne idée, non ? Je me souviens que , dans un premier temps , ils se régalèrent à le bombarder de coups de ballon. La porte dessinée par le regretté M Gaucher en vit des vertes et des pas mûres. Puis vint la mode des tags. A cet endroit , ça ne gênait personne . Puis on eut l’idée de réguler cette liberté créatrice qui en gênaient certains et d’y mettre à la place des personnages bien “ressemblants”, sans imagination, ni fantaisie, juste des copies d’une BD. La nouvelle peinture demeura intouchée jusqu’à cette semaine. J’ignore bien sûr qui a peint ce tag, qui me semble d’ailleurs incomplet. Voyons la suite de l’oeuvre . Les jeunes d’Ampus ayant très très peu de distractions , laissons leur ce mur de liberté, à décorer comme ils l’entendent sans que les adultes y mettent leur “nez”.
Lisez l’article que j’avais écrit le 12 septembre 2008 , intitulé “Culture underground”
Quelques tags d’ici et d’ailleurs :