Face à mon écran de télé savourant ce café, j’assiste pour la énième fois à cespassionnés semblant de « débat » où s’insultent ces franco-franco expert de l’identité nationale. Dans un brouhaha total, trait marquantde cette identité, ils se chamaillent, s’injurient, comparent leur soi-disant expertise en tous genres et tout cela surtout, surtout sans s’écouter, car l’orgueilleux n’a pas d’oreille. C’est avec un faciès légèrement déformé, dont le sens seraitévident à celui qui vientde mes contréeslointaines, que je regarde avec surprise ces « pièces de théâtres à la française » ou seul celui qui crie le plus fort a la chance d’avoirpour un bref instantl’attention du public qui, toujours assis en arrière plan s’extasient derrière ces vaniteux guerriers de la parole.
Est-ce vraimentà ces « crieur d’un soir » dénués du respectque seul l’écouteaccorde a autruique le français d’origine étrangèredevrait ressembler, s’assimiler, histoire d’être intégré ?Ces invités sur les plateaux de télévision sont censés être des« échantillons » respectables et instruits de ce que devrait « refléter » le vrai français, le français de souche avec la plénitude de l’identité française.Ces « sourds à autrui » qui n’aiment et n’apprécient que le son de leur propre voix, eux qui depuis bien longtemps on oublié le sens du mot «humble », estiment que quelquesannées d’étudescombinées à quelque titres acquis par-ci par-là leur donnent le droit de définir pourquoi et comment le franco-algérien, le franco-ivoirien, le franco-chinois, le franco-américain devrait se comporter dans « leur » république. Je leur accordele droit de savoir « pourquoi », mais leur refuse le « comment ».J’espère aussi qu’ils savent au moins que personne ne peut écouter celui qui lui même ne sait écouter ; s’ils n écoutent pas leur semblable, «blanc», «bac+ 20» et de souche, écouteront-ils l’argument de l’arabe ? Faut-il espérer ?Ils se débattent et s’auto-abattent sur l’autel de l’identité nationale en passant du respect du drapeau, qu’eux seul se réserve le droit de déshonorer, à la main de Thierry Henriqui soudainement «dérange»ces mêmes clowns intellectuels qui jusqu’ ici parlaient d’unité nationale, de comportement identitaire national ce qui pour eux exclu, voir rejette,les erreurs des vrai acteurs de la chose nationale.Au faite, de quoi parlent-ils ?