LES HOMMES N'ONT PLUS RIEN DANS LE CŒUR (Partie 2)

Mais, que savent-elles des hommes ?La plupart des femmes n’ont jamais lu ni même ouvert un livre sur la vraie nature de l’homme, la richesse de ses émotions et son individualité propre. Quelques livres sur la sexualité masculine ont bien de temps en temps été feuilletés car même les plus blasées ont parfois besoin du « manipulateur menteur », mais la connaissance de la nature de l’homme demeure pour elles un sujet sans intérêt.La culture féminine du « masculin » se limite en général à quelques informations partagées au court de débat de femmes frustrées dans des salons de coiffure, de causeries entre copines revanchardes ou au travers de mères ou grand-mères qui, pour la plupart, n’ont pas eu de relation amoureuse épanouie. A Aucun de nous ne viendrait l’idée de se faire soigner par un dentiste dont les dents sont pleines de caries ! D’où vient donc cet engouement à recevoir des conseils de sœurs blessées et mille fois déçues par leurs multiples relations amoureuses avec le sexe opposé ?
Il y a comme une impression que se cultiver (par la lecture et non des idées saugrenues) sur l’homme est une perte de temps qui, combinée a un orgueil féminin trompeur, fait croire que la connaissance de la réalité masculine est innée. Cela n’est pas vrai. L’homme n’est pas un être sexuel dépourvu d’émotions mais plutôt un être vivant qui a une vie émotionnelle très riche mais peu connue.Contrairement au parole des « hits » de cette chère chanteuse, conserver un homme dans une relation ne consiste pas seulement à avoir un maximum de rapport sexuel en s’évertuant d’être la plus douée ou ni à le gaver de succulents mets, mais surtout à l’aimer. Je vois de nombreuses lectrices penser tout haut: « je l’aime »! Oui, et je n’en doute pas mais vivre le sentiment n’est pas forcement le transmettre correctement.Chaque femme sait comment elle voudrait être aimé et pourrait même facilement dresser une liste des attributs qui pour elle constituerait des démonstrations d’amour. Mais serait-elle prête à faire pour l’homme ne serait-ce que la moitié de ce qu’elle demande pour elle-même ? Aimer c’est faire pour autrui l’ensemble des choses que vous aimeriez que l’on fasse pour vous ; si cela inclue des tonnes cadeaux, ben… bonne chance… L’homme est une conscience enfouie dans un complexe vivant…Chaque homme est unique, ses préférences et sa conception des relations varient en fonction de ses valeurs, sa culture et son éducation. Certains hommes voient dans le sexe un moyen d'équilibre, un moyen d’apporter du plaisir à leur partenaire ou de partager une intimité, rien d’autre. Pour ceux-là, le sexe est secondaire et n’est surtout pas une obsession. Ce qui les retient, c'est la qualité de la relation. La vision de leur partenaire, sa virtuosité, son énergie débordante, ses capacités d'initiative, son caractère rassurant et battant. Une telle femme est perçue par ces hommes comme source d’admiration qui raffermie leur confiance en eux et contribue a un épanouissement mutuel et même social. Pour ce type d’homme la « secouer du bas » sans échange, ni communication et relation affective et la « bouffer » ne les fera pas rester dans une relation : ils mangent leur diner accompagné d’une entrée et d’un dessert…A côté de ceux-là, se présentent les hommes qui font du sexe l'unique un moyen d'affirmer leur masculinité, leur vision du statut d'homme, tout comme de nombreuses femmes considèrent que les cheveux longs ou la complexion (complexité ?) constituent l’absolu signe de beauté. Ce besoin « d’évacuer », de s’auto-prouver, de posséder, d’établir richesse, virilité, habilité de séducteur rentre plus facilement dans la catégorie d'homme dont la chanteuse fait l’éloge. Pour eux l'essentiel c'est la chose sexuelle, ce qui n’est pas nécessairement un défaut. Ce type d’homme existe et peut-être même constitue une grande partie de la gente masculine, mais assimiler tous les hommes à cette vision populaire de l’homme est inadéquate. Pour cette catégorie d’homme les vertus morales et autres oripeaux ne constituent pas l’essentiel des valeurs qui dirigent leur désir de s’installer en relation ou pas. D’ailleurs ils s’entourent généralement de femmes semblables pour qui les cadeaux sont souvent objets non-dits (non-avoués) de troc de leurs intimités.

Y’a-t-il chez ces personnes un manque d’amour, un rejet des choses affective ou des blessures émotionnelles souvent profondes trouvant leur source dans la tendre enfance qui les contraint à remplacer l’amour et l’effort qu’il implique par « le sexe » que certains d’ailleurs appelle « faire l’amour » ? Débat à suivre….

Macho-Sexe-Machine…Je disais donc que cette catégorie d’hommes est décriée par de nombreuses femmes mais en même temps appréciée comme « Macho-Sexe-Machine », d’où le besoin, pour ceux qui font de la chose sexuelle la base de leur relation, de prétendre ou de jouer le rôle de « Macho-Sexe-Machine » de peur d’être considéré comme des sous-hommes, réfléchit, plein de valeur mais sexuellement faible donc « non masculin ». Combien de fois l’on entend des hommes tout à fait fidèles et « heureux » clamer des infidélités «imaginaires » histoire d’être accepté par leurs confrères dans ce qu’ils croient être ladéfinition de la chose masculine.A mes sœurs je dirais que pour « maintenir » (faire durer) un homme dans une relation, le lit, pour ceux qui ne font pas qu’y dormir, n'est pas l’élément déterminant pour tous. Chacune doit découvrir chez son homme ses valeurs et ensemble trouver l’équilibre qui épanouit, mais surtout ne pas pousser leur homme à être ce qu’il n’est pas. Savoir intelligemment allier communication, valeur et relations sexuelles est souvent plus « efficace » sur le long terme que juste la chose sexuelle qui a un moment ou un autre n’aura plus l’effet escompté.Savoir que son homme est son meilleur ami en plus d’être son amant est une richesse. Par Olivier N’Da