Un verre au Lup

Publié le 29 novembre 2007 par Chrisos

Le Lup, restaurant de nuit, bar, cocktails, musique live.
2 rue du Sabot, 75006 Paris.
Tél. : 01 45 48 86 47. Site Web.

Le Lup, c’était, jusqu’en 2006, le Zuni, une espèce de restaurant bar un peu Tex Mex, pas donné, et un peu select (par ses tarifs). Ils ont connu leur heure de gloire à la fin des années 90 où pas mal d’entreprises High Tech origanisaient des soirées pour leurs employés là bas. En 2007, après quelques travaux, et notamment une nouvelle déco exhubérante signée Garcia,  le Lup est né. Ils sont tout juste référencés dans CityVox. Le FigaroScope lui a donné deux cœurs, sans doute pour encourager ce genre d’endroit (un restaurant de nuit avec une nourriture mangeable). François Régis Gaudry de l’Express est à moitié convaincu par la tentative de l’ex propriétaire de la Gare, mais aimerait y croire.

Après une bouteille à trois au Garde Robe, David et moi traversons la scène pour retrouver Sylvain et Béa au Lup. On comprends mieux pourquoi il n’y a pas grand monde, à minuit passée : le portier n’est pas des plus accueillants. “C’est pour manger?” “Non, prendre un verre avec des amis qui sont déjà là”. “Attendez”. Et là je me dis : tiens, ça doit être plein à craquer (il y a une vingtaine de personne en face, devant le Rive Gauche), je pense donc naïvement, que l’endroit a décollé. En fait non, c’est juste pour se donner un style. Une minute après, nous entrons, laissons nos affaires au vestiaire (2€) et retrouvons Sylvain et Béatrice, en bas.

C’est un endroit de nuit, donc, c’est clinquant (voire rococo, merci Garcia), ça se veut select (nous faire attendre pour entrer alors que c’est vide!) et c’est un peu plus cher qu’ailleurs dans le quartier, mais pas tant que ça (12€ la coupe de champagne, cocktails à 15€). Le coin bar, c’est en bas. Je testerai la partie restaurant (en haut) une autre fois.

Un cosmopolitan (15€) pour moi, David prendra aussi un cocktail. Sylvain et Béa sont au champagne.

L’endroit est sombre et rouge. C’est un peu kitsch, mais ça va bien avec l’esprit de l’endroit. Je suis fan des serveuses/barmaids, mignonnes, minces, plus grandes que la moyenne, mais qui ont l’ait de s’ennuyer un peu, vu qu’il n’y a pas grand monde… Il y a un piano à queue avec un pianiste qui chante (reprises de classiques des années 60–>80, de Sinatra à Police), accompagné d’un guitariste. Nous sommes à deux pas de la petite scène, ce n’est pas mal du tout!

Cette adresse a du potentiel, et j’y retournerai, ne serait-ce que parce qu’ils concurrencent l’Echelle de Jacob, le Pub Saint Germain, qu’on peut y manger la nuit et que c’est un peu plus près de chez moi que le BAR. Il y a apparemment des soirées où c’est moins vide, notamment quand Dani chante. À suivre.