7 cadres sur 10 sont connectés à leur job

Publié le 04 février 2011 par Claire Romanet

Un récent sondage réalisé par les Editions Tissot en janvier 2011 lève le voile sur l’impact des nouvelles technologies dans la vie privée des cadres.

Ainsi, on apprend que 7 cadres sur 10 sont équipés d’outils de connexion à distance : smartphones, ordinateurs portables ou connexions à Internet, et que parmi eux, 73% déclarent travailler en dehors des horaires de bureau. Pas étonnant, quand on sait que désormais, on peut consulter ses mails partout, tout le temps : pendant le week-end (50%), les RTT (38%), les trajets (24%) et même pendant les arrêts maladie (26%) !

Toujours selon cette enquête, cette connexion permanente avec le boulot ne semble pas perturber outre mesure, bien au contraire, puisque 72% des cadres se sentent libérés grâce aux nouvelles technologies. La gestion du temps est simplifiée, et on n’a plus besoin d’être physiquement présent au bureau pour travailler. Répondre à un mail dans le métro, passer des coups de fil le week-end ou envoyer un rapport écrit pendant les vacances est monnaie courante à présent.

Cependant, 26% des personnes interrogées restent dubitatives et perçoivent ces nouveaux outils comme une intrusion dans leur sphère privée. La frontière entre vie professionnelle et vie privée s’efface petit à petit. Mais la réciproque est vraie également, puisque Internet est aussi utilisé comme divertissement (consultation de l’actualité, surf, achats en ligne, réseaux sociaux, etc.), et ce, sur les heures de bureau.

Il faut tout de même faire la part des choses. Ces chiffres sont élevés car ils sont représentatifs d’une certaine catégorie de population : les cadres, qui sont globalement plus équipés que les non-cadres, et avec un degré d’implication parfois supérieur. On insiste bien sur le « parfois ».

D’un point de vue RH, l’arrivée des outils de connexion à distance va vraisemblablement changer la perception du facteur travail : ce n’est plus une mission à accomplir entre 9h et 19h, mais bel et bien une tâche globale, où chacun peut s’organiser comme bon lui semble, du moment que les objectifs fixés sont atteints.

Source : Etude Editions Tissot