Michel Surya : " L'érotique penche du côté d'un autre genre. D'un genre qui est ancien et qui n'appartient pas à la littérature. Qui appartient, tout près, à la peinture : La vanité. Pure cérébralité, donc. Tout le contraire de ce qu'on croit, donc. "
Edwarda est de retour.
Belle, hivernale, infiniment belle.
Une courbe, un regard, une envie de caresse.
Madame est arrivée
si belle et émouvante...
Edwarda nous la présente très bien,
avec des mots superbes et des photos de même.
Un vrai beau travail,
tant au niveau du contenu que de la présentation,
dont on avait aimé parler.
Madame,
vous êtes la femme sans âge et sans attache,
inaccessible, insaisissable et désirable.
Madame.
Une envie de pleurer,
un trop plein d'émotions - littéraires, amoureuses - me submerge.
D'homme, je redeviens fragile.
Madame est une image, une histoire racontée.
C'est les souvenirs d'enfance à l'orée de la vie.
C'est des rêves de lumière qui redressent vos épaules,
une illumination.
Edwarda nous la conte, vous raconte, intensément, si bien,
nous livre des photos.
Le frôlement des yeux...
La beauté des modèles - sublimes et sublimées -
merveilleuses, intouchables.
Madame, vous êtes la retenue dans l'abandon
la fierté du déshonneur
l'arbre dressé dans une forêt de cendre.
Madame
est une femme qui s'éloigne sur le boulevard ensoleillé.
Madame,
c'est le théâtre dans la ville
l'Amour qui fait tenir le coup.
Edwarda 4 Madame, janvier 2011, revue dirigée par Sam Guélini.
La citation de Michel Surya est extraite de l'entretien avec John Jefferson Selve, pages 122-125.
- Monsieur -