L’actualité internationale de la dernière quinzaine du mois deJanvier 2011 est dominée par les révoltespopulaires sur les bords de laMéditerranée, où souffle très fort un vent de contestation des régimespolitiques au pouvoir. C’est un vent dela liberté, du chômage, de la faim, des inégalités sociales, des droits del’homme, de la misère humaine, de la corruption des dirigeants.Oubliée donc la Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo qui faisait la Une desMédias. Que le Président ivoirien dorme comme un crocodile, les yeux ouvertscar ses bourreaux, ces chefs d’états de la CEDEAO sont aux aguets, prêts à letraquer. Ces chefs mercenaires ne reculent devant rien ; ils disposentpour cela du temps devant eux. Monsieur Gbagbo , méfiez-vous de l’eau quidort . Au Maghreb, c’est un vent d’Ouest vers l’Est. Il épargne le royaumechérifien. Le peuple marocain a encore de quoi manger dans son assiette ou a dutravail créé par le tourisme et la délocalisation des usines européennes versce pays pour rester fidèle au roi M6. Ce vent commence donc aux portes du Marocpour s’étendre sur la Tunisie. Il vient à bout du régime dictatorial deMonsieur Ben Ali, un ami cher à l’occident qui ne veut plus le voir, un cadeauempoisonné. Inutile d’héberger un dictateur pour transporter la violence du Maghreben Europe où de jeunes maghrébins en profiteraient pour semer le trouble à l’ordrepublic. Pourtant Monsieur Ali était ami avec la plupart des chefs d’étateuropéens ; il leur offrait l’hospitalité, leur passait la crème dans ledos avec lunettes de soleil et les maquillait quand ces vieux croutons de lapolitique et du monde des affaires descendaient se bronzer sur les plages deTunis, Bizerte, Sfax. La suite après Monsieur Ali est compliquée : Les dégâts humain et matériel sont considérables : On parleofficiellement de quelque dizaine de morts et de centaine de blessés. Ledrapeau du tourisme (principale source de revenus) tunisien reste en berne. Lescommerces sont pillés pour la plupart ou fermés. L’activité politique etéconomique est bloquée. Les revendications sociales sont en cour denégociation. Le gouvernement provisoire se met difficilement en place. Il n’est pas évident de reconstruire si vitedans les ruines de Monsieur Ali. Tellement visible, la fracture sociale laisse un sentiment de haine à l’égard dela classe dirigeante, d’où le changement politique qui fait partie desrevendications du peuple.Ce vent atteignant les côtes algériennes vers l’Ouest vient déranger laquiétude du Président Bouteflika et deses généraux de la contrebande, du pétrole, du gaz, de la bière, de l’eau, dublé, de la cigarette. L’Algérie a connu dans un passé récent des mouvements deprotestation similaires. Ses dirigeants en ont un mauvais souvenir ; ilsprient donc ALLAH que cela ne se reproduise pas dans les jours à venir. C’estvrai que les régimes vieillissants de Bouteflika et de Moubarak d’Egypteattirent la convoitise des opposants qui réclament le changement dans lagouvernance.Le vent se dirige à nouveau vers l’Est. Il survole curieusement la Lybiedu colonel Kadhafi, le guide de la révolution permanente. Dans ce pays, lepeuple écoute, regarde et ne dit rien pour avoir la paix. Et puis Kadhafi alargement les moyens de contenir 3 millions de libyens que Moubarak qui devragérer la furie de 80 millions d’égyptiens qui s’impatientent de le voir partir. Ce vent défavorable pénètre à l’intérieur des terres égyptienneset balaie tout sur son passage. L’Egypte est en proie aux violences urbainesqui ont déjà fait beaucoup de victimes et de nombreux dégâts comme c’est le cas en Tunisie. Nous verrons sila rue viendra à bout du régime de Monsieur Moubarak. Après l’Egypte, retour encôte d’ivoire où le président Gbagbo tient toujours bon contre vents et marrées.Bon vent !
L’actualité internationale de la dernière quinzaine du mois deJanvier 2011 est dominée par les révoltespopulaires sur les bords de laMéditerranée, où souffle très fort un vent de contestation des régimespolitiques au pouvoir. C’est un vent dela liberté, du chômage, de la faim, des inégalités sociales, des droits del’homme, de la misère humaine, de la corruption des dirigeants.Oubliée donc la Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo qui faisait la Une desMédias. Que le Président ivoirien dorme comme un crocodile, les yeux ouvertscar ses bourreaux, ces chefs d’états de la CEDEAO sont aux aguets, prêts à letraquer. Ces chefs mercenaires ne reculent devant rien ; ils disposentpour cela du temps devant eux. Monsieur Gbagbo , méfiez-vous de l’eau quidort . Au Maghreb, c’est un vent d’Ouest vers l’Est. Il épargne le royaumechérifien. Le peuple marocain a encore de quoi manger dans son assiette ou a dutravail créé par le tourisme et la délocalisation des usines européennes versce pays pour rester fidèle au roi M6. Ce vent commence donc aux portes du Marocpour s’étendre sur la Tunisie. Il vient à bout du régime dictatorial deMonsieur Ben Ali, un ami cher à l’occident qui ne veut plus le voir, un cadeauempoisonné. Inutile d’héberger un dictateur pour transporter la violence du Maghreben Europe où de jeunes maghrébins en profiteraient pour semer le trouble à l’ordrepublic. Pourtant Monsieur Ali était ami avec la plupart des chefs d’étateuropéens ; il leur offrait l’hospitalité, leur passait la crème dans ledos avec lunettes de soleil et les maquillait quand ces vieux croutons de lapolitique et du monde des affaires descendaient se bronzer sur les plages deTunis, Bizerte, Sfax. La suite après Monsieur Ali est compliquée : Les dégâts humain et matériel sont considérables : On parleofficiellement de quelque dizaine de morts et de centaine de blessés. Ledrapeau du tourisme (principale source de revenus) tunisien reste en berne. Lescommerces sont pillés pour la plupart ou fermés. L’activité politique etéconomique est bloquée. Les revendications sociales sont en cour denégociation. Le gouvernement provisoire se met difficilement en place. Il n’est pas évident de reconstruire si vitedans les ruines de Monsieur Ali. Tellement visible, la fracture sociale laisse un sentiment de haine à l’égard dela classe dirigeante, d’où le changement politique qui fait partie desrevendications du peuple.Ce vent atteignant les côtes algériennes vers l’Ouest vient déranger laquiétude du Président Bouteflika et deses généraux de la contrebande, du pétrole, du gaz, de la bière, de l’eau, dublé, de la cigarette. L’Algérie a connu dans un passé récent des mouvements deprotestation similaires. Ses dirigeants en ont un mauvais souvenir ; ilsprient donc ALLAH que cela ne se reproduise pas dans les jours à venir. C’estvrai que les régimes vieillissants de Bouteflika et de Moubarak d’Egypteattirent la convoitise des opposants qui réclament le changement dans lagouvernance.Le vent se dirige à nouveau vers l’Est. Il survole curieusement la Lybiedu colonel Kadhafi, le guide de la révolution permanente. Dans ce pays, lepeuple écoute, regarde et ne dit rien pour avoir la paix. Et puis Kadhafi alargement les moyens de contenir 3 millions de libyens que Moubarak qui devragérer la furie de 80 millions d’égyptiens qui s’impatientent de le voir partir. Ce vent défavorable pénètre à l’intérieur des terres égyptienneset balaie tout sur son passage. L’Egypte est en proie aux violences urbainesqui ont déjà fait beaucoup de victimes et de nombreux dégâts comme c’est le cas en Tunisie. Nous verrons sila rue viendra à bout du régime de Monsieur Moubarak. Après l’Egypte, retour encôte d’ivoire où le président Gbagbo tient toujours bon contre vents et marrées.Bon vent !