Le Dernier Tango à Paris est un film politique. Ni Maria Schneider, ni Bernardo Bertolucci, ni Marlon Brandon n'en ont eu conscience Mais le film, au delà de l'ennui profond qu'il dégage est une métaphore politique puissante. Tout comme La Bataille d'Alger de Gilo Pontecorvo a été une base de travail pour les spécialistes de la contre-insurrection, Le Dernier Tango à Paris est un manuel de pratique politique. Applicable aussi par l'administration, les services-clients des opérateurs de téléphonie mobile, les fournisseurs d'accès Internet, compagnies pétrolières et j'en passe... Vous ne me suivez pas? Bertolucci suggéra une utilisation originale du beurre, Brando s'en délecta. Maria Schneider, paix à son âme, apprécia moins. Les contribuables, clients, cochons de payant, électeurs contrits, consommateurs apprécieront, eux, la puissance métaphorique, le message subliminal. Et reliront leur Stéphane Hessel dans la foulée...
Enjoy!