Sur le ring : tricot, crochet, broderie et dentelle. Aux aiguilles : femmes et hommes de tous âges. Top chrono… détente !
Alors, que toutes les fines mains, les brodeurs et brodeuses, couturiers et couturières, tricoteurs et tricoteuses, crocheteuses et quilteuses en herbes comme au talent confirmé, se réjouissent, à l’occasion de la Semaine Internationale du Loisir Textile, la Halle de la Villette à Paris accueille la 8e édition du salon « L’Aiguille en fête », du 10 au 13 février 2011. Un événement désormais très tendance dédié à l’amour du fil et du travail d’art.
Concours de tricot
Les vertus des aiguilles
Parce qu’il me permet de me poser et de « pauser » voire de me défouler, surtout de rester unique en mon genre en portant mes créations personnelles, le tricot, comme tous les sports d’aiguilles, n’est plus l’apanage de nos chères mamies.
Il est very tendance, et bien plus qu’on ne le croit puisque même nos Jules en sont devenus addicts !
Et tricoter ça ne fait pas d’eux des « non hommes » ! Eux aussi ont besoin de se détendre, et une maille à l’endroit une maille à l’envers, je pose ma maille et je la retiens, ça vide l’esprit et au final quelle fierté de réaliser sa propre écharpe ou celle du bébé à venir, même criblée de trous, ça fait culte (Ndlr : Le Père Noël est une ordure) !
En vedette, le tricot
Le « Speed Knitting ». Cette année le Championnat de France de Vitesse de Tricot, accueillera quelque 210 concurrentes et les hommes sont attendus pour relever le défi. Pour cela venir avec ses aiguilles n°4 et s’entraîner au point mousse, attention, ça cliquette à tout va. Il n’est pas trop tard pour s’inscrire à la compétition (sur le site du salon).
20 km d'écharpe tricotés
L’écharpe des records. À voir, l’écharpe la plus longue du monde, défi lancé en octobre 2009 par les tricoteuses de la ville de Fourmies dans le Nord Pas de Calais, qui en est à près de 20 km d’écharpe tricotés, et ça continue !
Art contemporain. Et puis maintenant que le tricot ne se limite plus à la layette, il inspire les créateurs et designers et donne lieu à des œuvres d’art en pelotes de Sophie Dalla Rosa, diplômée des Arts Décoratifs qui puise son inspiration dans la nature ou de Véronique Zimmermmann qui signe le bustier Envole-moi (en photo ci-dessous).
Tout beaux les travaux d'aiguilles
La folie Dentelle. « Elle est le vide et le plein, le fil et la volute, l’esprit et la lettre, le plein et le délié et lorsqu’elle trouve sa place entre l’air et la chaire, elle donne naissance à des images émouvantes. » Cette architecture sans trame ni chaîne qui épouse tous les styles et s’amuse de tous les vêtements, dessus et dessous, est à apprécier en une belle exposition parrainée par DMC et mise en valeur sous la belle Halle de la Villette.
En photo ci-contre : Robe de Ludivine Pitchuka Esmod Roubaix présentée à la Cité de la Dentelle de Calais).
La Vache qui rit. Elle inspire 107 passionnés de l’aiguille venus de toute la France, ainsi que de Belgique, Suisse, Roumanie, Canada et même de Madagascar.
Des ateliers à tout va
L’Aiguille en fête est une véritable université du fil ouverte à tous quelque soit le niveau.
À retenir le « Bar à couture » en accès libre permettant de réaliser en 15 minutes un cabas, patron simplissime et indispensable à la visite du salon pour faire le plein de patrons.
Et puis, quinze techniques différentes sont abordées durant les cours et enseignées par des experts en la matière, qu’ils soient Meilleurs Ouvriers de France ou créateurs reconnus pour leur talent. Broderie au ruban, broderie machine, peinture à l’aiguille, broderie glazig, crochet de Lunéville, broderie de perles et paillettes, piqué-libre, feutrage à l’aiguille, patchwork main, boutis provençal, couture, dentelle aux fuseaux, dentelle à l’aiguille, stumpwork…
Plus d’infos sur le site : www.aiguille-en-fete.com