Chaque vendredi matin, Gaël Sliman, de l’institut de sondage BVA, vient faire une petite « analyse » politique. J’ai déjà eu l’occasion de souligner son côté manipulateur. Quoi de plus commode que de donner son opinion, sous couvert de celles des « français » ? Si quelqu’un le lui reproche, il pourra toujours s’abriter derrière un quelconque sondage. Chose qu’il ne prend d’ailleurs même plus la peine de faire : ce matin, sa chronique était une tribune sans aucun chiffre d’aucun sondage. Surprenant. Quelle autorité ce monsieur a-t-il, en dehors de sa bonne connaissance des sondages, pour venir nous délivrer sa prétendue analyse politique ?
Parmi les nombreuses approximations et allusions de Gaël Sliman, j’en ai relevé une, qui m’a particulièrement interloqué : parlant des problèmes de la justice, il s’est fait l’écho des magistrats qui réclament plus de moyens, et il nous a expliqué que c’est – entre autres – pour pouvoir mieux suivre et pister les prédateurs sexuels.
Une question, donc, pour M. Sliman : les prédateurs sexuels, une fois identifiés comme tels, doivent-ils être mieux pistés dans leurs déplacements, ou doivent-ils être simplement en prison, pour protéger leurs potentielles victimes ?
Article paru sur Expression Libre, membre du Reseau LHC.