Room d’Emma Donoghue est un roman dont les pages se tournent toutes seules tant il est palpitant.
Pourtant, son sujet est loin d’être facile et j’ai même vécu, pendant plus de 400 pages, de grands moments d’angoisse aux côtés de Jack et sa maman.
Pour ne pas gâcher votre lecture, j’en dirai encore moins que d’habitude.
Mais sachez seulement que:
- le narrateur est Jack, un petit garçon de 5 ans.
- Donoghue s’est en partie inspirée de la famille de Josef Fritzl.
- il est humainement impossible de rester insensible à la relation mère-fils, centrale à cette histoire tout à fait poignante (mais jamais larmoyante).
Room est en ce moment numéro 1 des ventes au Royaume-Uni suite à de nombreux articles dans la presse anglo-saxonne (tous élogieux) et à une nomination au Man Booker Prize 2010. Je ne doute donc pas un seul instant qu’il sera traduit en français très prochainement.
Pour vous faire patientez, vous pouvez explorer virtuellement le monde de Room ici et pour un extrait, c’est là.
La note de L'Ogresse: