Le 26 et 27 janvier dernier le Syndicat Nationale des Chefs d’Etablissement de l’Enseignement libre s’interrogeait lors de son congrès annuel sur les mutations de la famille avec cette question » « Une famille, des familles, quel élève ? » avec les intervenants suivants.
« Quand la famille s’emmêle » par Serge Héfez
« Quel rôle pour l’institution scolaire dans une société en, mutation »
Parole d’experts : Table ronde avec Sylvie Cadolle, Nicole Catheline, Laurent Ott, Jean-Pierre Rosenczveig
François de Singly, grand témoin
« Changer d’ère : les nouvelles tâches de l’éducation et de la transmission » par Jean Lambert
On peut regretter que le colloque n’ait pas osé posé la question de l’homoparentalité qui sera un des enjeux de la présidentielle 2012.
En effet, non reconnu par la loi actuellement, le statut du beau parent pouvant bénéficier de l’autorité parentale en débat en 2006 et en mars 2009 avance doucement comme la tête de pont de l’homoparentalité. Il est évident que la cellule Gaylib de l’UMP y consacre tous es efforts.
Certains ont même pris les devants :
Libération révèle ce matin l’initiative de la maire PS de Montpellier Hélène Mandroux en faveur des parents gays et lesbiens. Les formulaires d’inscription des écoles de la ville vont être modifiés afin que les parents de même sexe puissent inscrire leur enfant à l’école : toute personne « détentrice de l’autorité parentale » pourra inscrire son enfant à l’école, et non uniquement les « parents légaux ». L’APGL –l’Association des parents et futurs parents gays et lesbiens – a salué cette avancée symbolique pour les familles homoparentales, touchées au quotidien par des discriminations.
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De quelle liberté de choix des familles inscrivant leur enfant les écoles privées pourront user ?
Le cadre des accords Debré insiste sur l’ouverture des établissements à tous les élèves. A l’époque était visés les enfants d’autres religions. Et Demain ?