La nuit juste avant les forêts de Bernard-Marie Koltès se joue actuellement au Théâtre de l’Atelier avec Romain Duris dans une mise en scène de Patrice Chéreau.
J’ai eu la chance de voir cette pièce à sa création au Petit Odéon avec Richard Fontana dans le rôle de Duris en présence de l’auteur. C’est donc trente ans plus tard que je me suis précipitée à l’Atelier.
J’aime Chéreau et j’aime Duris. Et pourtant j’ai tout détesté dans cette pièce. Pourquoi avoir fait de Duris un personnage qui ne peut pas marcher ? Pourquoi Duris ne joue-t-il pas à pleine voix ? Cette pièce doit être un cri sauvage d’un homme seul perdu dans la nuit. Un appel à la révolte. Moi, j’ai juste vu un homme cloué au lit ou en train de ramper au sol (ce qui fait que dans l’orchestre on ne le voit pas) qui m’a ennuyée pendant 1h20….
J’ai été déçue, déçue, déçue, déçue, déçue. Cette pièce ressemble terriblement à un coup médiatique.
La nuit juste avant les forêts, Théâtre de l’Atelier, Du mercredi au samedi à 19h. Les dimanches, à partir du 13 février 2011 inclus, à 19h, durée 1h30.