Je m'imagine ce corps, dénudé devant moi
Se dressant fort et fier
Tel une statue de fer.
Mettant mon être en émoi,
Je rêve de ces caresses, lentes,
Douces et sures d'elles.
Je me sens belle,
Cette impression me hante.
Je m'imagine encore
La mélodie de cette voix.
Sentir qu'il vient en moi,
Sentir encore et encore.
Et je rêve de ces turpitudes
De ce bouillon qui noie mon être.
Rêver et arborer la plénitude.
Rêver de lui jusqu'à me perdre.
Me perdre dans un océan d'extase,
Sentir le sol se dérober,
Entendre le séisme qu'il a créé.
De cette passion, à jamais je m'embrase.