La dégradation des conditions de travail dans la fonction publique entraine des conséquences catastrophiques, les exemples sont malheureusement trop nombreux.
Plus de 70 suicides à la Poste ces 18 derniers mois et une succession de rapports alarmants de la médecine du travail. Un premier « bilan social de la police nationale » qui dénombre pas moins de 42 suicides en 2010. Le dépôt massif d’arrêts maladies par les CRS rhodaniens pour dénoncer les réorganisations à la hussarde dont ils sont aujourd’hui victimes et le désarroi qui en découle. Un malaise croissant des enseignants, qui défilaient à nouveau le 22 janvier dernier contre la dégradation de leur formation et de leurs conditions d’exercice.
Les réductions de postes, les réorganisations brutales et inefficaces et la généralisation des objectifs de rentabilité financière à courts termes, au détriment du service rendu à nos concitoyens, se traduisent par une souffrance et un stress croissant pour les agents.
Cette situation est intolérable. L’absence de réaction du gouvernement, responsable de ces orientations, est inacceptable.
Le Parti Socialiste a dénoncé à plusieurs reprises ces conséquences de la Révision Générale des Politiques Publiques et les pressions qui en résultent. Nous réitérons aujourd’hui notre appel à abandonner cette politique et à prendre au sérieux la question des conditions de travail au sein de la fonction publique