Le 14 janvier le régime de Ben Ali s’est effondré grâce au courage du peuple tunisien. Le 15 janvier, le Département fédéral des affaires étrangères émet dans sa section “Conseils aux voyageurs” un avis défavorable sur la destination Tunisie où il déconseille tout voyage pour des raisons de sécurité. Depuis cette date rien de nouveau, les mêmes recommandations sont reconduites tous les jours par le DFEA qui ne constate aucune amélioration malgré une évolution certaine sur le terrain.
Information de première main sur la Tunisie et l'Egypte
Hier, les voyagistes affilés à la Fédération Suisse des Agences de Voyages (FSAV) (850 membres actifs et 120 passifs) ont reçu de sa part un mail d’information de première main concernant la Tunisie et l’Egypte où son directeur explique qu’il a réévalué la situation avec la plupart des voyagistes et reconduit à son tour les mêmes recommandations que la DFEA. Jusque là tout va bien. A part que faire l’amalgame entre deux pays, l’un sur le chemin de la stabilité et l’autre en pleine révolte n’est pas passé inaperçu est c’est un grand tour opérateur romand, Le Must Air Marin spécialiste entre autre de la Tunisie et de l’Egypte qui vient tirer la sonnette d’alarme. Lettre ouverte à la Fédération Suisse des Agences de Voyages, concertations avec les autres voyagistes romands dont ces 2 destinations constituent le principal marché et interpellation des médias. Mise à part ce malencontreux amalgame, on reproche à la FSAV dont le siège est à Zurich de s’éloigner de sa base en ne prenant en considération que l’avis des deux
Lettre ouverte
Dans sa lettre ouverte à la FSAV, le directeur du Must Air Marin écrit:”vous vous permettez de faire référence à la plupart des voyagistes. Or, après vérification, aucun des voyagistes romands réalisant tout de même plus de 50% du trafic touristique sur ces destinations n’a été contacté, que ce soit ces derniers jours et même depuis le début de ces crises.”
La FSAV loin de faire l'unanimité
Il y a comme un décalage entre les agences de voyages, les tours opérateurs et leur fédération qui est censée défendre la profession. En parlant avec de nombreuses personnes de la branche j’ai constaté que la FSAV ne fait pas l’unanimité. Certains trouvent qu’elle est inutile puisqu’elle n’a même pas pu négocier la disparition des commissions versées par les compagnies aériennes, la même chose concernant l’encaissement sans rétribution par les voyagistes des taxes d’aéroport. Et la liste des griefs est loin d’être close. La FSAV est dans sa tour d’ivoire, isolée à Zurich aux ordres des voyagistes de la région alémanique est déconnectée de la romandie et du tessin m’explique un directeur d’agence de voyages qui ne voit aucune utilité à payer et à être membre d’une Fédération bonne à organiser des concours imposés à ses membres ou à réaliser des statistiques qui ne servent à rien. Une autre personne m’a confié qu’à part, les voyages organisés dans des pays exotiques à moindre frais de temps en temps à l’occasion de l’assemblé