Si (pas comme nous) vous avez été déçus par les derniers Black Mountain et Besnard Lakes, il y a de fortes chances que cet opus vous plaise (tous trois chez Jagjagwar d’ailleurs). D’entrée de jeu, "Silbury sands" marque des points. Petit côté celtique porté par la voix de Jack Sharp, puis ces fameuses heavy guitares 70’s qui annoncent une maîtrise exemplaire. Changements de rythmes, solo, break, envolées, il y a tout pour faire un grand titre du genre. Sur "Tiny circle" c’est différent mais encore mieux. Une flûte Jethro Tull introduit un rock psyché gavé de groove. Tame Impala s’y était un peu essayé l’année dernière aussi, à leur manière.
Sur les sept titres qui suivent, les londoniens ne calment que très rarement le jeu. On y trouve notamment le heavy rock "Painted cross", la ballade folk traditionnelle (mais pas tant que ça non plus) "Morning born", la jam transcendantale "Cromlech" ou encore un autre très grand morceau : "One by from Dormey reach", morceau épique à souhait qu’a oublié d’écrire Led Zeppelin. Wolf People finit en planant, on n’en attendait pas tant.
En bref : un disque presque instantanément important, du blues rock anglais 70’s à l’état pur, nettement et facilement au dessus du lot.
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"Tiny circle" et "One by from Dormey reach" en live :