The Boys, un comic déjanté

Que se passerait-il si on combinait le charisme de Vic et sa Strike Team de The Shield avec un monde où les super-héros seraient pourris, obsédés sexuellement et se prendraient la tête? On se retrouverait dans l’univers déjanté du comic The Boys.

Dans The Boys, on suit l’histoire de Hughie Campbell, un jeune Ecossais obsédé par les aliens qui a enfin trouvé l’amour après quelques années de problème. Mais le sort frappe fort, littéralement car un super-héros en plein vol écrase sa dulcinée et repart sans procès. C’est là que « The butcher », un Anglais travaillant pour la CIA vient à son secours et lui explique qu’avec son super squat il punit les super-héros qui ne sont plus sur le droit chemin.

Pendant les premiers numéros, on fait aussi connaissance avec la Dreamteam des super-héros nommée “les sept”.
Un d’entre eux a violé la femme de Billy Butcher et l’a mise enceinte d’un enfant-mutant qui a déchiqueté la femme à la naissance. Vous voyez, c’est très fin comme série, les fins gourmets vont adorer!

A part l’histoire déjà un peu « off the record », les dessins vont droit au but. On voit des super-héros se faire trucider la mâchoire par Butcher et son gang, aller chez les prostituées à la vitesse de l’éclair,… Le ton est vite donné après le premier numéro.

Pour le moment, il y a 45 numéros sortis en Amérique et 5 volumes ici qui comprennent les numéros 1 à 18. La série en vaut la peine mais pas chaque numéro. Parfois c’est un peu tiré en longueur, mais d’autres fois c’est si absurde qu’on rigole à haute voix. C’est un Comic qu’il ne faut pas mettre dans les mains de n’importe qui, âmes sensibles s’abstenir!

Je voudrais profiter pour dire qu’il y a de plus en plus de Comics américains qui mettent les super-héros en question. On a eu Watchmen, Dark Knight et même Kick-Ass. The boys suit cette tendance mais va encore plus loin, car il montre les super-héros comme des êtres assoiffés de célébrité et de pouvoir, qui ne pensent qu’au sexe. Pour finir par une anecdote, après 6 numéros parus en Amérique l’éditeur Wildstorm (qui travaille pour DC Comics) a arrêté le contrat, car il trouvait the Boys trop anti-héros et cassait la réputation des super-héros.

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