Emue, bouleversée même, par le troublant Sergio Lopez, par la sublime Rinko Kikuchi, par "Carte des sons de Tokyo" !
Je crois bien que je préfère l'affiche Espagnole, nationalité de la réalisatrice, Isabel COIXET
C'est sûr, Michima Yukio, Murakami Ryu et Ogawa Yoko l'habitent, cette femme-là !
Le synopsis, si ça vous intéresse ...
Ryu est une fille solitaire dont l'air fragile contraste avec la double vie qu'elle mène: la nuit elle travaille dans la Halle à Marée de Tokyo et occasionnellement elle est recrutée comme tueuse à gages. M. Nagara est un entrepreneur puissant, affligé par la mort de sa fille Midori qui s'est suicidée. Il en rend responsable David, un homme d'origine espagnole qui tient un commerce de vins à Tokyo. Ishida, un employé de M. Nagara qui aimait Midori en silence, engage Ryu pour tuer David... Un ingénieur du son, obsédé par les bruits de la ville japonaise et fasciné par Ryu, est le témoin muet de cette histoire d'amour qui s'infiltre dans les ombres de l'âme humaine, là où seul le silence est éloquent.
Mon humble avis, si cela aussi vous intéresse ...
Ce film au scénario et à la mise en scène sophistiqués (que ne nierait sûrement pas Sofia Coppola) rappelle les classiques du fim noir. Beaucoup de scènes se passent la nuit ou au petit matin. Le photo est magnifique et l'histoire d'amour impossible, comme toutes les belles histoires d'amour. Je pense qu'Isabel Coixet a été fascinée par ce qu'elle a vu au Japon, par ses lectures, au point de rendre insolites et puissantes des choses qui peuvent sembler banales au spectateur occidental. Peut être pas à ceux qui connaissent un tant soit peu Tokyo ...