(Photo LOF - les olives russes, le fruit est trois fois plus gros que l'olive d'automne eleagnus umbellata)
Pfap.org classe Elaeagnus x ebbingei, hybride d’e. macrophylla Thunb. et e pungens Thunb. (on dit chalef d'Ebbinge parfois en français et russian olive ou Ebbinge's Silverberry en anglais) au plus haut rang de son "Edibility Rating".
Il a raison ce fruit est excellent.
Il vient à maturité en avril-mai dans le nord.
Ici, exceptés les divins agrumes, c’est un des premiers fruits de l’année en ce moment début février
On récolte uniquement les fruits mous, comme les kakis, les fruits durs ne sont pas mûrs, ils sont astringents.
L’usage est de les laisser reposer 2 jours après la récolte, la texture de la chair est comme une gelée fondante, pas éloignée du kaki et le goût comparable aux baies d'argent du Japon.
Nous venons d’en manger une bonne poignée, Ann et moi.
On se regarde pour décrire le bon goût de ces fruits, peut-être une gelée composite de prunes et de sapote blanche, avec une petite pointe de grenade d'Iran.
C’est bon dit Ann.
(Photo LOF - différents stades de maturié des fruits, récolter mous, quand ils se détachent facilement )
Le rédacteur de la fiche wiki écrit : « principalement en Chine de nombreuses espèces d'eleagnus sont cultivées pour leurs fruits mais l'intérêt pour cette espèce est grandissant dans d'autres parties du monde »
Allez dans google scholar voire ce qui se publie sur "eleagnus fruit", vous aurez la litanie des anti-oxydants, maladies modernes, etc.
Effectivement, d'après nos observations en double-voyants les oiseaux qui font une intense consommation de ces fruits n'ont ni embonpoint, ni diabète.
(Photo LOF - on dit olive à cause de la forme du noyau. Certains chinois le mangent, il est fibreux et insipide)