Dans la poule 1 de Fédérale 1, l'équipe de rugby de Mâcon recevait le dernier, le club parisien de Suresnes., ce dimanche 30 janvier 2011. C'est une saison difficile pour les deux clubs et la victoire était primordiale pour s'assurer un espoir de maintien. Finalement, l'AS Maconnaise s'impose dans la douleur 16-09.
L’analyse de la rencontre entre Mâcon et Suresnes est formelle. L’équipe coachée par Tubert et Boyet s’est trompée dans ses choix. Une erreur à méditer pour le groupe mâconnais. Entre une équipe qui avait fait le choix d’imposer son jeu, avec un rythme soutenu et une volonté franche d’aller de l’avant, et une formation venue avec l’unique ambition de fermer les écoutilles et d’enquiller le bonus défensif, la logique aurait voulu que le premier ait raison. Mais le terrain est une autre réalité. Et Mâcon, malgré son envie, s’est trompé de bataille. « C’est bien de se montrer ambitieux mais il faut respecter les fondamentaux, les bases du jeu ». Tel était le constat du technicien mâconnais Jean-Henri Tubert 24 heures après la rencontre. En effet, impossible de ne pas suivre le discours du coach tant la prestation de ses joueurs laissent à désirer notamment dans l’engagement et dans les orientations tactiques. « On a cru que l’on allait répéter tranquillement ce qu’on bosse à l’entraînement. On a joué en dilettante sans rentrer dedans et Suresnes a fait ce qu’il fallait, avec le petit coup de pouce de l’arbitre, suffisant pour le point de bonus » explique Tubert, qui veut parler de l’agression au sol du capitaine francilien Tournecuillert sur Pommerel. Le geste sera bien signalé par l’arbitre assistant mais M. Cartault ne l’entendra pas de la même oreille et restera sur sa position, pénalité sifflée en faveur de Suresnes. Bizarre… Le bon choix de Mahuet C’est une évidence, Mâcon a donc récité une pâle prestation. Dans quasiment tous les secteurs. Secoués plusieurs fois en mêlée, battus souvent dans les duels, les Mâconnais, visiblement, n’étaient pas dans un bon jour. Sauf en touche. « C’est la rare satisfaction du jour. Et chapeau aux avants et à Dominique Mahuet en l’occurrence. C’est lui, en bon capitaine, qui a pris la décision de choisir la pénaltouche à 6-6 (72 e) qui amènera l’essai d’Alex Verri. Il fallait une dose de courage pour prendre cette option » confirme Tubert. N’empêche que dimanche prochain à Annecy, c’est un Mâcon autrement plus agressif qu’il faudra pour venir à bout d’un candidat sérieux pour le maintien. « Annecy, on en parle mercredi, pas avant » dévoile Tubert.