Des projets structurants que défendent les élus communautaires, la question des piscines est centrale.
Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui, chacun doit être conscient qu’un équipement de ce type ne peut sérieusement pas être géré à l’échelon d’une commune. Le coût d’investissement est très important et le coût de fonctionnement tout aussi lourd. Le projet de Louviers nous donne des premiers éléments. Il s’agit d’un coût d’investissement de 16 millions d’euros. Quant au déficit annuel, les exemples pris ici ou là nous donnent une moyenne de 500 000 euros par an.
Revenons donc justement au projet qui a été présenté au dernier conseil communautaire.
La piscine de Louviers aujourd’hui est un gouffre financier, un équipement très vieillissant et qui ne peut plus répondre aux besoins d’enseignement des élèves. Louviers est la commune la plus importante du territoire de la CASE, aussi, les délégués communautaires ont choisi de réaliser l’équipement de Louviers en premier (illustration).
La réflexion qui a été mené, largement suivie par les élus de Pont de l’Arche mais aussi par les élus de Seine Bord, a conclu à la nécessité d’avoir trois équipements sur le territoire des 4 cantons (Louviers nord, Louviers sud, Val de Reuil et Pont de l’Arche). Le premier équipement sera réalisé à Louviers, le deuxième sur le canton de Pont de l’Arche, le troisième étant la réhabilitation de la piscine Rolivaloise. Il ne s’agit donc pas d’un projet à la place d’un autre comme nous avons pu l’entendre mais de trois projets qui permettront de répondre aux besoins de la population.
Si le projet de Louviers est en cours, il appartient aux élus dès maintenant de faire avancer le deuxième équipement qui devra être stratégiquement placé, notamment à proximité des écoles et du collège.