Harkis, faut-il rappeler à M. Couderc sa proposition de loi...
Hubert Falco et Raymond Couderc avait décidé de modifier « la loi du 23 février 2005 » qui pose le principe de l'interdiction de l'injure ou de la diffamation envers les harkis, tout en offrant la possibilité de sanctionner l'auteur de propos reconnus comme injurieux ou diffamants.
En période électorale Raymond Couderc, sénateur-maire de Béziers (Hérault), souhaitait
que les choses avancent vite et s'est saisi à l'époque de cette initiative. Aujourd'hui les élections sont bien loin derrière, que devient la proposition de loi ? Doit-on accepter de tels promesses, je ne le pense pas. Le sentiment est, une fois de plus de tromper les harkis en leur faisant croire qu’ils étaient au cœur de ses préoccupations alors l'objectif n'était autre que... vous comprendrez !
Stop, cela suffit ! Encore un ! Et pas des moindres...
Ce qui est inadmissible dans cette affaire ce n’est pas tellement que de proposer mais tout simplement d'appliquer. Nous aurions aimé que cette proposition fût l'occasion que l'article 5 de la loi du 23 février 2005 puisse interdire toute injure envers les harkis, en y intégrant des sanctions.
Au fond, il n'y aucune raison d'en vouloir à M. Couderc, on peut simplement lui pardonner son trou de mémoire.
En revanche, si l'on doit avoir des reproches à faire, c'est bien à ceux qui nous promettent et qui sacrifient une fois de plus notre dignité.