Ça tourne pas court, et prend des proportions immenses…
Rédigé parMathilde Levêque
Une drôle d’affaire agite la communauté littéraire sino-canadienne. Une auteure est accusée de plagiat ; malheureusement pour ses détracteurs, les preuves ne sont pas légion…
La « grande querelle littéraire sino-canadienne » serait sur le point d’être consommée, selon Billy Schiller, journaliste au Toronto Star. L’auteure au centre de cette prétendue controverse est Zhang Ling, Chinoise et vivant à Toronto, dont le roman précédent (Aftershock) est devenu un best-seller en Chine une fois adapté à l’écran.
Pour son dernier roman, Gold Mountain Blues, elle est accusée d’avoir volé un groupe d’auteurs sino-canadiens, parmi lesquels Denise Chong, Wayson Choy, Sky Lee, et Paul Yee. Une traduction anglaise devait être mise en ligne sur le site canadien du Penguin (un éditeur) début 2012, mais selon le Star, le livre « a été mis dans les limbes jusqu’à ce que [Penguin] soit certain que Zhang n’a pas pillé les œuvres de l’élite littéraire sino-canadienne ». (ViaQuill and Quire)Bien que ce soit une accusation navrante, il ne semblerait pas que les mauvaises langues en aient fini avec l’auteur. Les accusations de plagiat proviennent d'une campagne de diffamation sur Internet menée par un blogueur anonyme connu sous le nom de Changjiang. Quand le Star a réussi à identifier l’homme derrière cette campagne (un certain Robert Luo) et l’a contacté, celui-ci « s’est alarmé et a raccroché ».
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http://www.actualitte.com/actualite/24083-plagiat-chine-canada-romans-preuves.htm