Les Notaires de France ont délivré aujourd’hui leur note de conjoncture trimestrielle. Ils s’interrogent : « un début d’année dynamique, mais après ? »
"Alors que la collecte des actes de vente de 2010 par le notariat est en voie d'achèvement, il apparaît que l'ensemble du marché immobilier de l'ancien affiche un niveau de prix nettement en hausse.
Ainsi, les indices Notaires de France/Insee font apparaître une variation annuelle au 1er octobre 2010 du prix des appartements anciens de + 8,5 %, une hausse sensiblement identique à celle des maisons anciennes de 8,7 %.
Toutefois, il apparaît que les disparités entre Île-de- France et Province sont plus marquées sur le marché des appartements anciens que sur celui des maisons, plus homogène."
C’est ainsi que les prix immobilier Bordeaux ont augmenté de 6,1% en an (2 632 €/m2) lorsque Paris affiche une progression de 13,8%.
2011, hausse des prix, baisse des ventes
En 2010, l’évolution du marché a porté autant sur les prix immobilier que sur les volumes de ventes (800 000 transactions).
2011 devrait connaître un premier trimestre plus énergique que le deuxième, notamment en termes de ventes.
Raisons du ralentissement : la hausse déjà amorcée des taux d’intérêt, l’approche de l’élection présidentielle et la réforme de la fiscalité du patrimoine qui, selon les notaires, "peut entraîner à court terme des prises de positions et comportements erratiques chez certains propriétaires vendeurs, avec risque de diminution temporaire des mises sur le marché et de tensions sur les prix".
Dans les grandes métropoles, et notamment à Paris, la hausse devrait avoisiner les 10 %. Pour les marchés immobiliers en région, les notaires misent sur une hausse entre 3 et 5%.