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Le top 10 6VB: Les jeux mémorables du Super Bowl

Publié le 02 février 2011 par Sixverges
Le top 10 6VB: Les jeux mémorables du Super BowlL'ami JR nous fait revivre les plus grands jeu du grand duel de fin de saison.
A l’origine, ce top-10 devait être consacré aux meilleures parties du Super Bowl. C’était avant que Miguel Bujold de la Presse ne fasse son top-10 sur ce sujet et qu’il choisisse les 10 mêmes rencontres que moi. L’ordre est différent, mais même son intro (sur le fait que les matchs récents sont meilleurs) est celle que j’avais prévue. Bref, allez lire son travail pour faire le tour de ce sujet.
Donc, dans la catégorie : on se retourne sur un dix cennes, voici plutôt un top-10 des jeux les plus mémorables de l’histoire du Super Bowl . Puisque j’ai fait un top-10 sur les jeux défensifs la semaine passée, je ne reprendrai pas des jeux déjà listés à cette occasion, même si celui-ci et particulièrement celui-ci ont définitivement leur place dans cette compilation.
10) Partir en force: Le moins qu’on puisse dire, c’est que le Super Bowl XLI a débuté en lion. Du moins, si vous êtes un partisan des Bears. Dominant durant la saison, Devin Hester a fait sentir sa présence dès le premier jeu du match, retournant le botté d’envoi sur 92 verges pour le touché. Inutile de dire que ces 7 points sont les plus rapides de l’histoire du Grand Match. Dommage pour Chicago que Rex Grossman a passé le reste de la rencontre à s’enfarger dans ses lacets! Ironiquement, la même année, le match de championnat dans la NCAA avait aussi débuté par un retour de botté d’envoi pour un touché. L’exploit étant une gracieuseté de Ted Ginn Jr. des Buckeyes d’Ohio State, qui comme les Bears, ont perdu la rencontre malgré ce coup d’éclat.
9 ) Leon, Leon, Leon!!! : C’est fou comme l’amateur de gros colons en moi adore Leon Lett. Je veux dire, déjà qu’il s’appelle Léon, et en plus, il est comme un puits de bêtises sans fond. J’avais déjà parlé d’une autre gaffe de l’ami Leon lors du top-10 des pires jeux sur les unités spéciales (c’est le # 4), mais il n’allait pas s’arrêter là. Sur la plus grande scène qui soit, Lett a commencé par faire un beau jeu, soit récupérer un fumble tout en se dirigeant vers la zone de buts adverse. Mais voilà qu’à 10 verges de l’objectif, M. le colon décide de faire le jambon en commençant sa célébration. Il fut rejoint par le rapide Don Beebe (qui courait 2 verges pour chaque verge couverte par le D-Line des Cowboys), qui lui fit perdre le ballon. Plutôt que d’avoir un TD, Leon dû retourner sur le terrain en défensive, le jeu résultant en un touchback. Heureusement pour lui, Dallas a facilement maîtrisé Buffalo en route vers la victoire, donc Leon Lett va rester un sympathique niaiseux plutôt qu’un souffre-douleur à la Bill Buckner!
8 ) La course de John Riggins : Peut être la course la plus célèbre du Super Bowl . Lors de la 17e édition du Grand Match, les Redskins (à la recherche de leur premier titre) tiraient de l’arrière 17-13 contre les Dolphins au 4e quart. Sur un 4e et 1 au 43 du Fish, Joe Gibbs décide d’y aller, une rareté à l’époque. Bien affublé de son casque de kicker, Joe Thiesmann a remis la balle à son gros porteur de 240 livres, John Riggins pour gagner la verge manquante. Riggins a fait beaucoup plus que ça. Don McNeil, un CB de 185 livres est le seul à voir touché au RB du Washington dans sa route vers la zone de buts, et l’effet fut celui d’une mouche qui frappe un pare-brise. Après une galopade de 43 verges, celui qui fut choisi joueur du match procura aux Skins leur première avance de la rencontre. Miami n’allait pas s’en remettre…
7 ) Lynn Swann et Terry Bradshaw produisent des longs jeux : Terry Bradshaw a décoché sa part de bombes lors de ses 4 victoires au Super Bowl. Et si John Stallworth a capté quelques longs ballons, le receveur de prédilection du QB des Steelers était indéniablement Lynn Swann. La connexion n’a jamais été aussi évidente qu’un Super Bowl X, le premier contre les Cowboys. D’abord au 2e quart, Bradshaw et Swann sortirent les Steelers d’une mauvaise position profondément dans leur zone, grâce à cette passe de 53 verges. Plus de 30 ans ont passé, mais le catch de Swann est encore considéré comme un des plus acrobatiques de l’histoire. Mais le duo n’avait pas terminé sa journée de travail et cette passe de 64 verges pour le TD au 4e quart scella l’issue du match en faveur de Pittsburgh. Swann fut d’ailleurs nommé joueur par excellence de la rencontre.
6 ) 3 jeux, 21 points : Si le Super Bowl XXXV entre les Ravens et les Giants passe à l’histoire, ça risque d’être comme un des plus plates de tous les temps. C’est entre autres dans cette rencontre que fut établi le record de bottés de dégagement, un « exploit » guère convainquant! Néanmoins, au 3e quart de cet affrontement bizarre, une séquence de 36 secondes retient l’attention. D’abord, Duane Starks a intercepté une passe de Kerry Collins du NYG et l’a ramenée pour un TD portant le pointage à 17-0 Baltimore. Mais dès le botté d’engagement suivant Ron Dixon redonna espoir aux New Yorkais grâce à un retour de 97 verges (ça commence à 7 :11 sur la vidéo). Espoirs que Jermaine Lewis se chargea d’annihiler dès le botté suivant, rendant la monnaie de leur pièce aux Giants en ramenant lui aussi le botté d’envoi dans la zone de buts. 3 jeux, 36 secondes, 21 points et pas un maudit de ceux-ci provenant de l’attaque! Vous avez là le meilleur résumé qu’on pouvait faire de cette rencontre!
5 ) L’échappée de Jackie Smith : La haine entre les Steelers et les Cowboys ne faisait aucun doute à la vieille du Super Bowl XIII, le 2e en 4 ans entre ces 2 rivaux. La pointe dirigée vers Terry Bradshaw de la part du secondeur Thomas Henderson ("Bradshaw couldn't spell 'cat' if you spotted him the 'c' and the 'a'.") l’illustre bien. Sur le terrain toutefois, cette haine tenace nous a donné droit à un excellent duel, surprennament offensif, pendant lequel 66 points furent marqués. Mais dans ce festival offensif, c’est cette passe échappée dans la zone de buts (allez à 2:48 sur la vidéo) par le TE Jackie Smith qui a traversé le temps. Le description du jeu à la radio des Cowboys aussi est immortelle: “Aw, bless his heart, he's got to be the sickest man in America.” Dallas a du se contenter d’un placement sur la séquence. Ils ont perdu le match par 4 points...
4) Le vol plané de John Elway : L’histoire de John Elway est connue. Un des meilleurs QB des années 80 et 90, mais misérable dans ses 3 apparitions au Super Bowl précédent celui de 1998. Et la 4e tentative ne s’annonçait pas facile pour le vétéran, ses adversaires pour l’occasion étant les tenants du titre, soit les Packers de Brett Favre. Elway n’a pas exactement dominé le match, ne complétant que 12 passes pour 123 verges et une interception. Toutefois, l’image marquante de ce premier titre du Denver reste ce vol plané, “l’hélicoptère” du quart des Broncos pour gagner un premier jeu important tard au 3e quart. Le jeu est maintenant présenté comme la preuve irréfutable du désir de vaincre du duc de Denver qui a accroché ses crampons avec 2 bagues de champion aux doigts.
3 ) La drive de Montana : Impossible de parler d’excellence au Super Bowl sans mentionner à quelque part le nom de Joe Montana, right? Le joueur le plus “clutch” de l’histoire du football nous a servi plusieurs moments mémorables durant les parties de championnat, mais il réserva sa pièce de résistance aux Bengals lors du Super Bowl XXIII. Dans un match que même les joueurs des Niners admettent qu’ils auraient dû perdre, le légendaire # 16 a remonté le terrain en 3 minutes pour positionner les siens à la porte des buts tigrés avec 40 secondes au cadran. Tirant de l’arrière 16-13, Montana a rejoint John Taylor pour mettre la touche finale à une énième remontée de sa mythique carrière, celle-là lui permettant de s’approprier d’un 3e titre du Super Bowl.
2 ) Le “guts” de Sean Payton : Ceux qui doutent de l’importance des entraîneurs au football devraient regarder la prochaine séquence en boucle. Début de la deuxième demie lors du dernier Super Bowl. Indianapolis mène par 4 et sa puissante attaque qui a bougé le ballon à volonté dans les 30 premières minutes s’apprête à reprendre le contrôle. On connaît la suite, Sean Payton sort ses couilles en acier trempé et débute la seconde mi-temps avec un botté court. Imaginez une seconde le déluge de critiques qui se seraient abattues sur l’entraîneur des Fleurs de Lys si la stratégie avait échoué. Mais tout à fonctionné à merveille pour la Nouvelle-Orléans qui a conclu cette séquence en prenant les devants pour la première fois d’une rencontre qu’ils ont finalement remporté 31-17.
1 ) David Tyree est plus parfait que les Pats : Même les plus fervents partisans de la Nouvelle-Angleterre doivent reconnaître que ce jeu ne peut être ailleurs qu’au sommet. Toute la séquence est improbable : Manning qui se défait de la pression, un WR bidon qui réussit un numéro d’équilibriste et surtout, le fait qu’une attrapée au 4e quart de ce match où les Pats étaient favoris par 12 points puisse encore avoir une signification. Arrogant, le Boston Globe avait déjà débuté la prévente d’un livre commémoratif de la saison parfaite des Pats. Le Super Bowl ne devait être qu’une simple formalité, mais menés par un effort défensif colossal qui a maté la meilleure offensive de l’histoire de la NFL, les Giants ont réussi l’improbable. Pats Haters, faites-vous plaisir et visionnez encore une fois ces moments de pur bonheur!!
Voilà qui complète ce dernier top 10 de la saison. J’en ferai peut être d’autres occasionnellement, mais plus de façon régulière à chaque semaine. En attendant, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un bon Super Bowl à tous!

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