Le rapport confirme que le marché foncier et immobilier est totalement déconnecté des revenus d’une partie de plus en plus large des ménages. Si les plus vulnérables de nos concitoyens sont touchés de plein fouet, les couches moyennes sont de moins en moins épargnées.
Alors que le gouvernement actuel se désengage de l’investissement public sur le logement, au nom de la rigueur budgétaire mais également par choix idéologique, le Parti socialiste se félicite que les propositions de la Fondation Abbé Pierre aillent dans le même sens que les siennes : celui d’une politique publique volontariste qui permettra de réguler le marché foncier et immobilier et d’avancer vers le effectif droit au logement.
Une autre politique du logement est possible. Elle exige une forte volonté politique et publique pour :
· Construire 150 000 logements sociaux par an,
· intervenir sur la fiscalité et le foncier pour mobiliser les terrains constructibles et enrayer la spéculation sur le sol,
· réguler le marché en encadrant par exemple les loyers lors de la relocation,
· mettre fin aux mécanismes de défiscalisation sans contreparties sociales fortes,
· soutenir la production de logement très social (PLAI) et social (PLUS),
· renforcer la loi SRU et s’assurer de son application sur l’ensemble du territoire.