Le rapport de Paul Champsaur sur la Nouvelle organisation du marché de l’électricité (loi Nome) fait couler beaucoup d’encre au sein d’EDF qui dénonce un « pillage » du service public de l’énergie.
En préconisant un prix de revente de l’électricité nucléaire produite par EDF compris entre 37 et 39 euros le mégawattheure, le rapporteur Champsaur a rendu un fier service aux concurrents privés de l’électricien public.
Dans le cadre de la loi Nome de libéralisation du marché de l’électricité, EDF est en effet contraint à revendre un partie (jusqu’à 25%) de sa production nucléaire à ses concurrents privés à un prix fixé par les pouvoirs publics.
Le gouvernement devra donc dire d’ici le 1er juillet où ce situe ce fameux prix de revente. Si le rapport Champsaur évoque la fourchette de 37 à 39 euros le mégawattheure, le patron d’EDF Henri Proglio a déjà signalé qu’il n’accepterait pas ce « pillage du patrimoine national ».
Pour l’opérateur historique, qui préconise un prix de vente à 42 euros le mégawattheure, l’Etat français n’a aucune raison de faire cadeau au secteur privé d’une production nationale, bâtie sur des investissements publics à long terme.
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