Le processus de numérisation est relativement simple. La BnF va numériser ce catalogue à partir des exemplaires de dépôt légal. Une fois passé sous l’objectif d’un appareil dernier cri (;-)) ils seront accessibles sur Gallica, sous différentes offres. Un extrait gratuit pourra être parcouru et l’ebook pourra aussi être acquis sur les librairies partenaires, comme le rapport l’AFP. Amazon, Apple et Google seront-ils dans la liste ou favorisera-t-on des acteurs français? Quid des DRM? Une nouvelle qui devrait faire le plus grand bien aux distributeurs qui ont bien du mal à faire grossir leurs catalogues, face à des lecteurs toujours plus en demande de contenus.
Un système de gestion collective des droits sera mis en place pour garantir une rémunération équitable entre les éditeurs et les auteurs. Le ministère de la Culture précise également dans son communiqué officiel que le Code de la propriété intellectuelle sera modifié pour permettre une telle gestion.
Bien entendu, cet accord n’est pas sans rappeler celui signé par Hachette et Google il y a quelques mois de cela. Le numéro de l’édition français a préféré faire cavalier seul alors que les négociations avec la BnF étaient déjà en cours. Un choix stratégique? Il sera intéressant de voir si l’utilisateur final pourra voir une différence qualitative entre les fichiers numérisés par les deux programmes. L’accord de numérisation de la BnF s’appuie financièrement sur la part du Grand Emprunt de 35 milliards d’euros contracté par l’Etat français, pour un montant de 4,5 milliards d’euros pour le “développement de l’économie numérique”. Sur ce chiffre, 750 millions d’euros ont été destinés au Ministère de la Culture pour “numériser et valoriser ” le patrimoine culturel français.