Né à Jakarta, cet Indonésien de 26 ans est diplômé de la Parsons Shool de Paris. Pour cette collection, il s'est laissé tenter par un souvenir de voyage : Tokyo, le Temple Meiji-Jungu (c'est dans ce temple que je me suis perdue dès mon premier jour à Tokyo...) et ses nombreuses tablettes en bois où les tokyoïtes écrivent leurs souhaits afin qu'ils se réalisent. C'est donc un sentiment de bonheur simple que Didit Hediprasetyo a voulu nous transmettre. Mais pas que... Il y a un peu de sucre candy dans cette collection et on ne peut qu'adorer (en même temps, vous me mettez un peu d'Asie avec un soupçon de sucrerie et moi je tombe raide dingue, comme quoi le bonheur tient à peu de choses...). On retrouve donc des drapés, des ruban Obi, du satin, du rose, une couleur pêche de vigne... Mais on retrouve aussi un clin d'oeil à son pays natal avec les songket revisités habilement et qui ne laissent personne de marbre. C'est donc au son de la J-pop que le défilé a débuté et c'est dans les applaudissements qu'il s'est terminé.
Cependant, aujourd'hui, j'aimerai m'arrêter sur les backstage car cela nous laisse toujours une impression très forte, peut-être est-ce dû à la tension palpable dans les coulisses qui rend alors un souvenir mémorable. J'aime ces instants furtifs avant le défilé où l'on sent que tout se joue et pourtant, la musique n'a même pas encore commencé. Ces instants précieux restent gravés en nous. C'est peut-être ça qui rend unique chaque défilé au final. Vous aurez beau rencontré plusieurs fois le créateur, cela ne nous laisse jamais deux fois la même impression...
Trêve de bavardage, je vous laisse découvrir les coulisses en images...