Une quarantaine de textes ont été retrouvés lors de recherches effectuées pour l'exposition : « Brassens ou la liberté » qui aura lieu en mars à la Cité de la musique à Paris.
C’est la journaliste Clémentine Déroudille, chargée de l’exposition, qui a mis la main sur ces quarante textes inédits du poète, chanteur et compositeur de renom.
Cuando efectuaba una investigación para la próxima (Marzo) exposición
« Brassens ou la liberté » en la Cité de la musique de Paris, la periodista Clémentine Déroudille se encontró 40 textos inéditos del renombrado poeta, compositor y cantante.
Brassens est mondialement connu pour ses chansons empreintes d’humour et de poésie. Auteurs de titres intemporels comme « Les copains d'abord » ou « Le temps ne fait rien à l’affaire », il a également interprété des textes de très nombreux poètes : de Lamartine (Pensée des morts) à Francis Jammes (La Prière) en passant par Aragon (Il n’y a pas d’amour heureux), Hugo (La légende de la nonne) ou Antoine Pol (Les Passantes) et on pourrait en citer bien d’autres...
Ces manuscrits seront montrés lors de l’exposition et n’étant pas accompagnés de partitions, ils seront mis en musique par le compositeur Olivier Daviaud. Selon L’express, le Figaro et Sud-Ouest, ce dernier entend non seulement faire interpréter ces morceaux à la Cité de la musique, mais également produire trois Cds avec la collaboration de musiciens souhaitant rendre hommage à Brassens.
Brassens es mundialmente conocido por sus canciones, llenas de humor y de poesía. Autor de títulos intemporales como " Les copains d'abord " o « Le temps ne fait rien à l’affaire », i también fué intérprete de textos de numerosos poetas : de Lamartine (Pensée des morts) a Francis Jammes (La Prière), pasando por Aragon (Il n’y a pas d’amour heureux), Hugo (La légende de la nonne) o Antoine Pol (Les Passantes), entre muchos otros...
Los manuscrito se mostrarán en la exposición, y puesto que no estaban acompañados por partituras, serán acompañados de la música compuesta por el compositor Olivier Daviaud, que interpretará estas canciones en la Cité de la musique, y además producirá y grabará 3 CDs con la colaboración de músicos que deseen rendir un homenaje a Brassens.
Pourtant, cette décision fait polémique. En effet, les textes trouvés ont été écrits entre 1938 et 1952, soit avant les premiers enregistrements de Brassens. Ce
sont donc des textes de jeunesses et si l’auteur avait voulu les mettre en musique, il l’aurait sans doute fait lui-même. Ce à quoi Clémentine Déroudille répond au Parisien : « Quelque temps
avant sa mort, Brassens se sachant condamné, avait brûlé beaucoup de documents qu’il jugeait sans valeur. Il était conscient de son talent et de la qualité de ses poèmes. Je pense qu’il a
conservé ceux-ci pour qu’ils passent à la postérité. »
Cette volonté est peut-être prêtée hâtivement à l’auteur, surtout quand on sait que ces textes étaient éparpillés « dans des tiroirs, des classeurs, des carnets de
tournée. » Ils n’étaient donc pas regroupés, ni mis en valeur d’aucune manière.
La decisión es polémica, pues los textos fueron escritos entre 1938 y 1962. o sea, antes de las primeras grabaciones de Brassens. Son textos de
juventud, y si él no quiso musicarlas, por qué hacerlo ? Cómo saber lo que Brassens habría hecho ? Cómo respetar su estilo sin transformar el resultado en una copia de la obra
existente ? Además ni siquiera estaban agrupados sino diseminados por cajones, carpetas, cuadernos ... Se trata de una operación de marketing tipo Michael Jackson ?
Interrogado por el periódico Le Parisien, el cantante Maxime Le Forestier, gran fan de Brassens, afirma que si a él se le pide, se negará a interpretar alguno de estos textos, ya que : " O bien tendría miedo de plagiar musicalmente, o bien haría algo diferente y eso desnaturalizaría el texto "
Interrogé par le Parisien, Maxime le Forestier, pourtant fan de Brassens, affirme qu’il refusera d’interpréter un ou plusieurs de ces morceaux si on le lui demande
: « Soit j’aurais peur de plagier musicalement et ce sera moins bien. Soit je ferai autre chose et cela va dénaturer le texte. »
En effet, comment savoir ce que lui en aurait fait ? Comment respecter son style sans transformer l’opération en une prolongation un peu fade de l’oeuvre déjà
existante ?
Pour le site internet Charts in France, spécialisé dans l’actualité musicale, il ne s’agit là que d’un coup de marketing comparable aux bénéfices qui ont été
obtenus suite au décès de Mickael Jackson. Bien que les ayants droit aient donné leur accord, on peut se demander ce que George Brassens penserait de tout cela.
Enfin, Brassens était avant tout un poète et tous ses textes n’ont pas été mis en chanson. Il a laissé derrière lui une oeuvre littéraire conséquente, comprenant
entre autres des recueils de poèmes, des romans et une correspondance très riche. Peut-être que les manuscrits trouvés étaient simplement destinés à être lus et non chantés.
Enfin, Brassens era ante todo un poeta, y no todos sus textos fueron hechos canciones. Dejó tras él una obra literaria concecuente, que incluye
poemas, novelas, y una correspondencia muy rica. Quizás los manuscritos hallados estaban destinados a ser leídos y no cantados. Aunque los poseedores de los derechos de autor han dado su
consentimiento, habría que ver qué pensaría Brassens de todo esto.
Mais on connaît la chanson... « Quand on est con, on est con ! »
Et pour terminer, un petit cadeau: "Les copains d'abord," extrait d'un de ses spectacles au Bobino de paris. Un pequeño regalo: Los amigos ante todo, sacado de uno de sus espectáculos en el Bobino de Paris
par Galabru1
Non, ce n'était pas le radeau
De la Méduse, ce bateau
Qu'on se le dise au fond des ports
Dise au fond des ports
Il naviguait en pèr' peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s'app'lait les Copains d'abord
Les Copains d'abord
Ses fluctuat nec mergitur
C'était pas d'la litterature
N'en déplaise aux jeteurs de sort
Aux jeteurs de sort
Son capitaine et ses mat'lots
N'étaient pas des enfants d'salauds
Mais des amis franco de port
Des copains d'abord
C'étaient pas des amis de luxe
Des petits Castor et Pollux
Des gens de Sodome et Gomorrhe
Sodome et Gomorrhe
C'étaient pas des amis choisis
Par Montaigne et La Boetie
Sur le ventre ils se tapaient fort
Les copains d'abord
C'étaient pas des anges non plus
L'Évangile, ils l'avaient pas lu
Mais ils s'aimaient tout's voil's dehors
Tout's voil's dehors
Jean, Pierre, Paul et compagnie
C'était leur seule litanie
Leur Credo, leur Confiteor
Aux copains d'abord
Au moindre coup de Trafalgar
C'est l'amitié qui prenait l'quart
C'est elle qui leur montrait le nord
Leur montrait le nord
Et quand ils étaient en détresse
Qu'leurs bras lancaient des S.O.S.
On aurait dit les sémaphores
Les copains d'abord
Au rendez-vous des bons copains
Y avait pas souvent de lapins
Quand l'un d'entre eux manquait a bord
C'est qu'il était mort
Oui, mais jamais, au grand jamais
Son trou dans l'eau n'se refermait
Cent ans après, coquin de sort
Il manquait encore
Des bateaux j'en ai pris beaucoup
Mais le seul qu'ait tenu le coup
Qui n'ai jamais viré de bord
Mais viré de bord
Naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s'app'lait les Copains d'abord
Les Copains d'abord
Article paru dans Actualitte.com