Il y avait, hier matin, dans le Figaro, un excellent (et inattendu) papier sur le dernier disque de Bernard Lavilliers, un chanteur que l'on ne savait pas tant apprécié des journalistes du quotidien. Il est vrai que ce papier met en évidence ce qui ressemble beaucoup à une copie d'un poème de Claude Roy, auteur aujourd'hui un peu oublié. L'article est intéressant, mais le courrier qui suit l'est plus encore qui nous montre :
- que Claude Roy n'est pas si oublié que cela (enfin, qu'il a encore des lecteurs prêts à prendre la plume pour défendre sa mémoire),
- que le "communiste" Lavilliers a de nombreux amateurs chez les lecteurs de ce journal que l'on imaginait plus conservateurs (il est vrai qu'aimer les chansons de Lavilliers peut passer pour un peu "vieillot", disons, pour une manière de préférer les années 70 aux années 2000),
- qu'il n'en est pas à son premier couper-coller un peu audacieux,
- que, grâce à internet, ce journal est lu au Québec,
- et, enfin, que beaucoup de lecteurs ont appris à utiliser Google pour retrouver les "inspirations".