Rasmuss Kofoed de retour dans son pays est encensé par la presse spécialisée. Meilleur chef du monde l’intitulent les journalistes locaux. Sans aller jusque là, le Bocuse d’or restant le Championnat du Monde de cuisine artistique force nous est de reconnaître que l’école scandinave est entrain de damner le pion aux grandes nations continentales qui se sont endormies sur leurs lauriers. Ce que nous préférons retenir c’est le parcours exemplaire, 3ème, 2ème puis 1er du Danois qui a quand même participé avec le Bocuse d’or Europe à 5 compétitions de suite, ne renouvelant d’ailleurs pas toujours ses plats. Mais ce qu’on ne peut manquer de signaler également c’est cette coïncidence : l’émergence sous l’égide d’anciens du restaurant Noma à Copenhague, que d’aucuns qualifient de meilleur restaurant du monde, d’un nouveau courant culinaire qui révolutionne la cuisson des aliments, le raw food, et dont on a trouvé des similitudes dans le plat du vainqueur et de ses suivants immédiats y compris dans l’assiette de l’Allemagne. Courant initié par le gouvernement danois lui-même lors du sommet de Copenhague en 2009. Une source d’inspiration pour les prochaines compétitions.