Suite à l’appel d’offres lancé par l’Agence Nationale de l’Energie Electrique (ANEEL), le consortium Energia Sustentavel do Brasil (ESBR), mené par GDF SUEZ (qui en détient 50,1%) a été sélectionné pour un projet estimé à 4,4 milliards d’euros et un contrat de concession d’une durée de 35 ans.
Pour de nombreuses ONG ce projet constitue toutefois un véritable « désastre humain et écologique ». Elles estiment ainsi que la construction de barrages est dans de nombreux cas à l'origine du déplacement de milliers de personnes et de la destruction de l'écosystème local via l’importante déforestation nécessaire aux travaux sur le site.
Conscients des enjeux environnementaux et sociaux, GDF SUEZ s’est engagé à respecter la législation brésilienne, en mettant en place 33 programmes socio environnementaux destinés à préserver et valoriser les milieux physiques, biotiques et socio-économiques.
Néanmoins le Groupe énergétique français se voit confronté à de multiples attaques de la part des ONG et des medias internationaux qui lui reprochent notamment de ne pas avoir sollicité le consentement libre des communautés indigènes brésiliennes concernées.
Notre analyse, à travers la chronologie des faits et la présentation des acteurs en présence, soulève une question sous-jacente : ce qui se cache derrière la campagne de déstabilisation d’une grande entreprise française en Amérique du Sud.
Lire le dossier : Campagne de déstabilisation de GDF-SUEZ : Le barrage de Jirau au Brésil
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