Divinity 2 – The dragon knight saga

Publié le 01 février 2011 par Gameinvaders

Tout commence en 2002 quand Larian studio crée Divine Divinity, jeu de rôle très abouti proposant une durée de vie hors du commun ainsi qu’un avatar très personnalisable. En 2004, Larian Studio fait reparler de lui en sortant Beyond Divinity. Cet opus continue l’intrigue de son prédécesseur et son système de jeu. Nous voici donc en 2009 et le nouvel épisode de la série est disponible ! Divinity II : Ego Draconis suit de près les traces de ses prédécesseurs. Peu après l’extension, Flames of Vengeance fera énormément parler d’elle et propulsera ce jeu dans les hautes sphères des RPG.

Ce jeu a été testé sur PC.

Un Draconis en action

Dans Divinity, vous incarnez un Draconis, une sorte de soldat surentrainé alliant la puissance et la magie dans le but de tuer tous les chevaliers dragons. Après une courte séance en compagnie d’un de vos mentors, vous voilà investit de pouvoirs draconiens ! Vous pouvez voir les morts et explorer les esprits ! Peu après cela vous allez devoir vous entrainez et découvrir rapidement les différents styles de jeu qu’offre Divinity II, rien de très imaginatif à première vue : ranger, guerrier, mage. Lorsque vous avez fini votre apprentissage du jeu votre troupes  part en mission en urgence ! Il semblerait que votre proie soit dans un secteur non loin du votre ! Vous voilà donc dans une autre région ou vous aurez à faire à de multiples quêtes et de nombreux secrets à découvrir. En avançant vous parviendrez sur les traces de votre proie et au moment où vous allez donner le dernier coup pour l’achever elle vous investit de ses pouvoirs ! Le chasseur de dragons devient lui-même un chevalier dragon. A partir de cet instant, vous faîtes connaissance avec votre ennemi juré, Damian un autre chevalier dragon, un tyran et un adversaire formidable. Dès cet instant, vous n’aurez plus qu’une quête : recouvrer tous les pouvoirs associés aux chevaliers dragons afin de tuer Damian qui menace de réduire tout ce que vous connaissez en cendres ! Le jeu reste fidèle à l’esprit des Divinity et propose énormément d’interactions avec des PNJ clés ou non. Parler à certaines personnes permettra de débloquer certaines quêtes qui vous donneront accès à de belles récompenses ! L’histoire et la Lore en général sont donc très bien travaillées dans ce jeu.

Un character design très réussi

En plus de cette intrigue extrêmement travaillée, on observe une arborescence incroyable de quêtes annexes, secrets et autres endroits cachés. Vous pouvez facilement suivre toutes les quêtes principales et avancer très vite dans le jeu au détriment de votre plaisir mais ces quêtes sont d’une qualité incroyable et amène toujours un peu plus à l’intrigue et à l’atmosphère. Au-delà de ces quêtes, on s’aperçoit très vite que tout l’environnement nous est hostile et que l’on va donc devoir se défendre contre de multiples créatures ! Gobelins, squelettes, bandits, démons sont le quotidien de cette aventure et vous devrez utiliser toutes vos capacités pour en venir à bout. Vous avez donc votre premier contact avec le système de combat de Divinity, on sent une très grosse influence Hack and Slash dans les déplacements et les attaques disponibles. On remarquera aussi que les monstres sont dotés d’une assez bonne IA et ils vous poursuivront assez longtemps avant de lâcher prises. Au niveau du combat, vous donnez des coups au corps à corps et pouvez utiliser toutes sortes de compétences pour venir à bout de vos ennemis (Boules de feu, Nécromancie, Charme, Poisons, Tir à distance etc…). La grande partie du début du jeu se fait avec seulement quelques compétences de base et un apprentissage du jeu par l’essai. En effet, on est un peu perdu devant l’arbre de talent disponible dès les tous premiers niveaux ! Au bout d’un certain temps, vous trouverez la touche F qui vous permet de mettre le jeu en pause pendant un combat pour, par exemple, boire une potion de soins ou manger un bout (ceci pour ne pas mourir de façon éhontée devant un troupeau de gobelins en rut !). Le grand atout reste tout de même le fait que votre avatar est en permanente évolution avec votre arbre de talent, en plus de vous proposer des combinaisons incroyables ! Imaginez-vous un nécromancien qui vous attaque avec un arc à distance tout en invoquant des démons ! Cette personnalisation est très intéressante mais ne commence à être disponible qu’après beaucoup d’heures de jeu, certains qualifieront cela de trop difficile et de trop long, je leur répondrais : Quand on aime on ne compte pas !

Les combats sont très prenants

Pendant toutes ces phases de combats et d’accomplissements de quêtes épiques, vous traverserez des zones des plus variées, allant de la montagne entourée de lave à la forêt où coule un torrent en passant par des vallées escarpées et rocheuses. On est donc comblé et l’œil pleure souvent dans certains endroits tant le réalisme est bluffant. Mais, car il y a un mais, à certains moments où l’on regarde à l’horizon on a l’impression que la distance de vue n’est pas excellente et  que les décors de fond sont un peu simples voire tout simplement inexistants. On notera quelques phases un peu nues au niveau du décor et quelques « Doodads » effectués à la va vite en 2D ! Mais ces petits cafouillages ne jure en rien dans le jeu en lui-même et restent assez minimes au vue du travail qui a été mené à côté. La bande son est par exemple de très bonne qualité, les personnage parlent clairement et le doublage français est de très bonne qualité, la musique est présente, les bruitages et les sons d’ambiance sont omniprésents.Lorsque vous rentrerez dans une taverne vous entendrez les bruits qui correspondent à ce genre d’établissement en plus d’entendre des conversations ! Les monstres sont eux aussi gâtés car par exemple les gobelins émettent des sons nasillard et hideux qui vous poussent à les réduire en charpies.  Les doublons sont rares mais présents. Pour les amateurs du genre vous aurez le plaisir de reconnaitre quelques voix connues dans le milieu du RPG.

En résumé Divinity II The dragon Knight Saga mérite son titre de meilleur RPG de l’année 2010. Il sera obligatoire tout de même de signaler que ce jeu n’est pas à mettre entre toutes les mains car vous ne commencerez à entrapercevoir le jeu qu’après au moins 15 ou 20 heures de jeu !

Score:


Com’In Play – Divinity II
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