Il nous arrive souvent de pester contre la propreté des rues et les encombrants envahissants.
Jusqu'en 1859, les ordures ne sortent pas de la ville.
Le crottin des chevaux, la bouse des vaches, les ordures ménagères, les déjections des hommes et des chiens, les cendres des foyers , tout cela reste en ville, sauf s'ils sont achetés par un éventuel amateur d'engrais naturel (8 francs le tombereau).
Quelques infirmes et vieillards , pauvres bougres sans forces, sont pourtant chargés du ramassage, (2 sous de l'heure) mais les détritus s'entassent.
En 1860, après l'annexion, se crée un service de propreté et la santé publique s'améliore enfin!!!
d'après Carlos Bocquet.