Dans la continuité de scandale provoqué par l’affaire du mediator, l’Afssaps a publié une liste de 77 médicaments bénéficiant d’une surveillance accrue. Or à l’occasion de tels évènements, les mutuelles santé interviennent en tant que relai des autorités sanitaires. Ainsi, la mutuelle santé de chaque assuré complémentaire communiquera sur son site Internet et parfois même par voie postale, des informations à propos de cette décision de l’Afssaps. Dès lors, les patients ont un lien privilégié avec leur mutuelle santé ce qui permet de répercuter de manière extrêmement rapide toutes les recommandations en matière de médicale.
En conséquence, il nous appartient d’évoquer les consignes formulées par l’Afssaps s’agissant de cette décisions de surveillance accentuée de certains médicaments : « tous les médicaments disponibles sur le marché en France font l’objet d’une surveillance dans le cadre de la pharmacovigilance. Figurent sur la liste ci-dessous des médicaments ou classes de médicaments faisant l’objet, à ce jour, d’un suivi renforcé ou d’une enquête de pharmacovigilance soit parce que les autorités sanitaires ont jugé nécessaire, à titre préventif, de renforcer ce suivi, soit parce que des signaux de risque ont été détectés, justifiant une vigilance accrue. Les motifs du renforcement de cette surveillance sont précisés dans le tableau ci-dessous ainsi que les actions en cours ou envisagées, résultant de cette surveillance. Ces médicaments bénéficient d’une autorisation de mise sur le marché : le bénéfice qu’ils apportent aux patients dans leurs indications thérapeutiques est donc jugé plus important que le risque lié à son utilisation car c’est le critère essentiel permettant la délivrance et le maintien de l’autorisation de mise sur le marché. Aussi, la présence d’un médicament sur cette liste est-elle une garantie pour les patients. Cela signifie qu’il existe une surveillance particulièrement proactive de ce médicament, et que les mesures adaptées seront prises si nécessaire. Cela ne doit en aucun cas conduire les patients à qui il a été prescrit un de ces médicaments à l’interrompre sans avoir préalablement pris conseil auprès de leur pharmacien et/ou consulté leur médecin. »