Benj' s'est fait shooté cette semaine sur sa moto par une autre moto. Un de plus sur une liste déjà bien trop longue des victimes de la route. Benj' s'en est sorti. Ce ne fut pas le cas il y a quelques mois du Belge Benny Vansteelant, le plus grand duathlète de tous les temps ou encore de l'Irlandaise Caroline Kearney et de quelques autres, anonymes, victimes pendant leurs entraînements à vélo d'encul.. de chauffards prêts à toutes les imprudences pour gagner deux secondes dans un dépassement dangereux. Suffit de voir, le dimanche midi au retour des sorties d'entraînement, tous les abrutis pressés d'aller manger le gigot-flageolets chez la belle-mère et qui nous frôlent comme des tarés à renfort de grands coups de klaxon, pour se rendre compte que l'on n'est pas grand-chose juché sur notre vélo. Y a des bourre-pifs qui se perdent...
Kouk n'est pas sorti indemne de ce crash. Les chirurgiens ont dû lui amputer des orteils et une partie du pied (la photo est visible sur onlinetri et c'est pas beau à voir...). Le sort s'acharne sur Benj', déjà sévèrement touché en fin d'année dernière. Malgré tout, en plus de son drame personnel, Benj' avait lancé une formidable opération de solidarité sur le forum d'onlinetri. Une opération destinée à aider un collègue triathlète qui mène lui aussi un sacré combat. L'enthousiasme de Benj avait engendré une mobilisation de la communauté triathlétique. Derrière la "grande gueule" du forum qui ne mâche pas ses mots au risque de quelques dérapages (j'ai toujours préféré les gens qui disaient clairement ce qu'ils pensaient même si je ne suis pas toujours d'accord) se cache en effet un grand bonhomme. A titre perso, je lui suis aussi reconnaissant pour m'avoir foutu un bon coup de pied au cul (verbal) il y a peu, sans même me connaître si ce n'est à travers ce blog. Alors Benj', même si je sais que ce ne sont que des mots, je t'envoie tout mon soutien. Accroche-toi mec !!! T'as un paquet de gens derrière toi et surtout AVEC TOI. Rendez-vous, j'en suis sûr, au départ d'une course un de ces jours où tu laisseras tous les pimpims loin derrière toi.
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Histoire de vous décontracter un peu après ces deux chapitres pas très réjouissants, juste un mot sur la photo en haut à gauche. La demoiselle s'appelle Camilla Belle. Et si vous vous dites "elle me dit quelque chose, je l'ai déjà vue quelque part", je vous répondrais juste... "what else ?" ;)
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L’ancienne sélectionneuse de l’équipe de France féminine de foot dirige aujourd’hui l’équipe de Chine, avec les Jeux en ligne de mire.
Quasi anonyme en France, le football féminin bénéficie en Chine d’une réelle audience. Pas question donc de faire de la figuration lors du tournoi olympique, dans huit mois. Comme dans de nombreuses disciplines, les Chinois sont donc allés chercher à l’étranger les techniciens qu’ils estiment être les meilleurs. Sollicitée une première fois en mars, Elisabeth Loisel reçut une nouvelle offre en octobre. Le temps de régler les problèmes pratiques, de se mettre d’accord avec la Direction Technique Nationale et Gérard Houllier pour une mise en disponibilité de dix mois, et l’affaire était réglée en dix jours.
Loisel, accompagnée de ses adjoints Frédéric Alcaraz et Philippe Guilloteau, déjà présents à ses côtés avec les Bleues, embarquait donc destination Pékin. A l’arrivée, un véritable choc culturel. " Je me suis demandé où je débarquais, confie " Babeth ", quarante-quatre ans. Il y avait des dizaines de journalistes, une équipe télé est présente tous les jours. Il a fallu que je vienne en Chine pour être reconnue dans la rue…Cette ferveur est phénoménale. Un jour, je suis allée voir un tournoi de jeunes. Il devait y avoir plus de 2000 spectateurs. Tous se sont retournés et ont commencé à scander phonétiquement ‘’Ilisabeth’’. Ça fait bizarre… " Déjà d’un naturel très méfiant avec les rares journalistes français qui suivaient le parcours des Bleues, Loisel a donc cette fois dû composer avec une presse parfois très envahissante. " Je suis encore plus prudente. Ils vont chercher la petit bête partout. Ils voudraient tout savoir sur tout, les histoires au sein du groupe, mon salaire, et même mon parfum… "
Installé à Pékin mais le plus souvent en stage à Guangzhou, au sud de la Chine, le staff tricolore a d’abord dû s’adapter aux particularismes locaux. " On essaie de changer un peu leurs habitudes. Par exemple dans l’alimentation. Elles mangent peu mais cinq fois dans la journée. Au niveau des soins, ils effectuent les massages à travers le survêtement. J’ai essayé, c’est sympa mais je ne suis pas convaincue que ce soit aussi efficace. Ils ont donc accepté que l’on fasse venir Thierry André, un kiné osthéopathe, pour compléter le staff. " Malgré la présence permanentes à ses côtés de deux interprètes (un pour le terrain et un autre pour la vie quotidienne), la barrière de la langue a également nécessité quelques adaptations. " C’est un peu frustrant car nous n’avons pas le même échange émotionnel. Alors pour compenser, je fais pas mal de blagues, je tourne certaines choses en dérision pour leur donner confiance. " Et cela semble fonctionner à merveille. Loisel s’éclate. " Je vis une aventure sportive et humaine extraordinaire. Les filles sont d’une gentillesse extrême, très à l’aise dans la communication et dotées d’une grande ouverture. Elles t’offrent des fruits, ont tout le temps le sourire. Ça se retrouve d’ailleurs sur le terrain. Un peu trop même parfois avec des problèmes de concentration. Il a fallu serrer un peu les boulons… "
Car derrière l’aspect " exotique " de cette aventure, Loisel n’oublie pas sa mission : amener sur le podium olympique une Chine redescendue à la 13e place mondiale après avoir été l’une des nations phares de la discipline (finaliste des Jeux olympiques en 1996 et de la Coupe du monde en 1999). " Les Jeux olympiques c’est le rêve de tout sportif. Et ici, le football féminin, c’est quelque chose ! L’équipe féminine bénéficie même de plus d’argent que celle des garçons. Ils attendent beaucoup de nous. Il a d’ailleurs fallu les calmer un peu et leur expliquer que cela se construit progressivement. Mais il y a un gros potentiel avec des filles qui ont une grosse technique individuelle et des grosses capacités physiques. Il y a vraiment matière à faire quelque chose de bien. "
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Soldes : ben si c'est du sport...
Mardi
Natation : 3000 m (500 m (50 m, 25 m polo, 25 m jambes) ; 1100 m plaquettes pull (avec retour jambes croisées) ; 8 x 100 m plaquettes-pull (1 amplitude, 1 rapide), récup.: 30'' ; 8 x 50 m (25 sprint, 25 m amplitude), récup.: 8'' ; 200 m dos)
Mercredi
Course à pied : 1 h 10' (dont 5 x 4' allure 12-13)