Curator, c’est toi le plus fort !

Il n’est plus à prouver que le web est un formidable vecteur de nouveaux métiers et terminologies. Après le community management et la e-reputation, nous voyons en cette année 2011 apparaître la curation et sa horde de « curator ». Curator ? C’est un nouveau médicament, un super-héros de la toile ? Pas du tout (quoi que…), car c’est LE phénomène qui est en train d’exploser sur le web.

Pour résumer, le Curator, c’est un veilleur, un spécialiste de la gestion de contenus. Spécialisé sur une thématique précise, il est un peu au web ce que le Rédacteur Chef est à la presse. Il recherche, sélectionne, met en valeur, diffuse, partage et archive des informations pertinentes pour un public ciblé (comme le ferait un Conservateur de musée, signification du mot en anglais à l’origine). A cette différence près qu’il s’agit là exclusivement d’un usage en ligne à destination d’internautes, le Curator ayant comme objectif de faire de l’audience.

Aussi, face à ce « phénomène », on voit aujourd’hui naître des plateformes de curation où l’on suit ici une thématique comme on suivrait une personne sur Twitter. Celle qui fait beaucoup parlé d’elle en ce moment est française. En effet, Scoop.it (pour l’instant en béta privé) a été développée par la société toulousaine Goojet (agrégateur de widget donnant accès à différents services mobiles).

De façon concrète, le Curator crée un sujet sur la plateforme, y associe des mots clés (capital pour la recherche de contenus pertinents). Puis, le site sélectionne une liste de contenus (à partir de recherches effectuées dans Youtube, Digg ou Twitter ou les flux RSS de votre choix) qu’il ne reste plus qu’à trier et publier.

L’idée est de pouvoir créer des communautés de partages sur des sujets parfois pointus et délaissés du web. Parmi les sujets on trouve bien sûr des classiques sur les recettes de cuisines ou plus geek sur tout ce que l’on doit savoir sur Apple mais aussi des sujets plus funs sur les meilleures vidéos de ping-pong, la parade des empereurs pingouins…

Devant une telle simplicité, pouvons nous tous demain devenir des experts du web ?

Source : webmarketing-com, le blog du modérateur, camille-gras