le dégraissage du mammouth doit passer par la révision des programmes

Publié le 01 février 2011 par Veille-Education

La logique de réduction des moyens pléthoriques de l’EN au regard de ses résultats ne suffira pas. Il faudra revoir les dotations horaires par matières et certaines matières elles-même. Veille-Education estime que la pédagogie de projet est à l’origine de la réduction du volume horaire des matières fondamentales et de l’ajout incessant de missions extérieures à la vocation de l’école à l’instruction.
Pseudo aide aux élèves et encadrement personnalisé, Livret de compétences, histoire de l’art, IDD, TPE, enseignements d’exploration,B2I, ASSR1 et 2, sorties scolaires incessantes, projet d’interdisciplinarité en tous genres, collège et lycée au cinéma nous valent une réduction à peau de chagrin du nombre d’heures de cours en français, mathématiques, Histoire géographie qui civilisent.
A cela s’ajoute le diktat de la pédagogie par séquence pour ne pas dire « jeu de rôles » qui dilue le contenu effectif de transmission des savoirs dans les séquences d’animation des sujets apprenants construisant leur propre représentation du monde.
Veille-Education est favorable à la suppression des tous les gadgets cités, la suppression pure est simple de la technologie au bénéfice de la création de certaines classes DP3 en 4ème ainsi que la délégation des heures de sports, arts plastiques et musique à des centres municipaux par le biais de chèques éducations valables en soirée (comme en Belgique) à partir de personnels privés afin que les « enseignants » des filières artistiques et sportives soient plus des « maîtres artisans »de leur discipline plus que des professeurs.
Ainsi les élèves auront des journées enfin vivables et une école de qualité.

En sixième :
Français 4 h 30
Mathématiques 4 h
Histoire-géographie-éducation civique 3 h

En seconde :
Français 4 h
Histoire – Géographie 3 h
Mathématiques 4 h

Lu sur acteurs publics.com :
En 2009 et 2010, le ministère de l’Éducation nationale a supprimé 22 989 postes au lieu des 29 500 en loi de finances initiale, soit 22 % de moins. Un signe que le non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux parmi les enseignants bute sur la réalité du terrain.

Ce n’est pas le genre de chiffres que l’on claironne sur les toits rue de Grenelle. En 2009 et 2010, le taux de non-remplacement des départs à la retraite dans l’éducation nationale a été largement en dessous du “un sur deux” de rigueur. Selon les chiffres communiqués au Sénat par le gouvernement en novembre 2010, 9 989 emplois ont été supprimés en 2009, contre 13 500 annoncés, et 13 000 en 2010, contre 16 000 prévus. Soit respectivement 32 % et 40 % des départs en retraite observés au cours de ces deux années.

En fait, depuis l’entrée en vigueur de la règle imposée par Nicolas Sarkozy, chaque exercice budgétaire vire au casse-tête au ministère de l’Éducation nationale. D’abord parce que, comme dans les autres administrations, les hypothèses de départs en retraite se sont révélées au-dessus de la réalité. En 2009 et 2010, elles étaient surestimées en moyenne de 4 700 emplois à chaque fois. Et comme le nombre de places aux concours était déjà décidé, le ministère n’a pas pu réaliser les suppressions d’emplois prévues.

Amortisseur
Plus profondément, certains hauts fonctionnaires du ministère doutent de la possibilité de tenir sur la durée le rythme exigé par le gouvernement. “Sans réforme de fond touchant aux programmes, aux options ou au nombre d’heures de cours, le non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux jusqu’en 2013 est tout bonnement impossible”, confie un ancien directeur. En juin dernier, quelques recteurs auraient d’ailleurs prévenu le directeur de cabinet du ministre que les suppressions de postes envisagées en 2011 dans leurs académies seraient extrêmement compliquées à effectuer.

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