Romainville, le 30 janvier 2011
Propos du père François,
IL FAUT VOTER POUR LE PARTI COMMUNISTE AUX PROCHAINES ÉLECTIONS CANTONALES.
Quand je me suis installé à Romainville, en 1992, je ne m’étais jamais réellement intéressé à la politique.
Je venais du huitième arrondissement de Paris (loyer modéré de la loi de 1948), et mon député, Maurice Couve de Murville, n’était pas vraiment exaltant.
Dans un « village » 1) comme Romainville, je me sentis tout de suite beaucoup plus concerné par la vie locale, et, tout naturellement, mes sympathies sont allées vers le maire et président du conseil général, Robert Clément.
Pour les élections locales, on n’a, en effet, jamais trouvé mieux, selon moi, que le PCF.
Les années ont passé et j’ai accepté, en 1999, de figurer dans le comité de soutien du conseiller général sortant qui se représentait, le même Robert Clément.
Celui qui m’avait proposé de le faire était… Jacques Champion, qui, sans doute 2), tissait déjà, avec sa dulcinée, sa toile dans l’ombre.
Si, en 2005, j’ai, comme tout le Comité Citoyen, soutenu la candidature de C. Valls (ce que de pauvres minus persistent à nous reprocher aujourd’hui avec des rires gras), c’est tout simplement parce qu’elle se présentait sous l’étiquette communiste. 3)
Ce n’est pas nous, en effet, qui avons changé, ce n’est pas nous qui sommes des girouettes 4), c’est elle qui tourne en fonction du vent et n’a d’autres idéologies que celle qui peut la conduire et la maintenir au pouvoir.
La maire Valls était parvenue à nous faire croire, deux ans auparavant , qu’elle était une authentique communiste, avec en plus un esprit d’ouverture dont nous faisions grand cas.
J’étais borné (nous l’étions tous) 5) et Robert Clément avait beau me mettre en garde (« ce n’est pas nous ouvrir qu’elle veut, c’est nous foutre dehors » 6)) nous avons persisté dans l’erreur et il nous a fallu encore quelques années pour comprendre à qui nous avions affaire ; en fait, il a fallu que nous passions à notre tour « à la trappe » pour réaliser. 7)
J’allais oublier de rappeler que, aux mêmes cantonales, le PS a, sans préavis et sans explication, rompu son alliance avec le PC, pour rejoindre le « duo campionno-valsiste » qu’il avait lui-même baptisé ainsi, petite entreprise qui fonctionne toujours et qui est basée uniquement sur « les intérêts réciproques des deux parties », mais surtout pas sur la moindre idéologie.
Depuis lors, nous sommes nombreux à avoir compris que le « duo », comme le PS, ne fonctionne que dans l’optique d’exercer un pouvoir sans partage. 8)
Si les deux parties ne se bagarrent pas, c’est uniquement, dans un cadre de « realpolitik » 9) : à la maire Valls un poste de député que sa toute petite envergure ne lui aurait normalement jamais permis de briguer, à Bartolone un maroquin de ministre (après l’éviction sans cérémonie de Guigou), et au PS la place de maire (Champion demeurant « prince consort », mais persistant à jouer les éminences grises auprès de sa concubine). 10)
C’est pas joli, tout ça ?
Vous trouvez que cela ne sent pas très bon ?
Eh bien, le seul moyen pour que cela change, c’est de renvoyer tous ces braves gens à d’autres occupations, autrement dit, IL FAUT VOTER COMMUNISTE.
Sofia Dauvergne est une très bonne candidate, très connue dans la commune ; je l’ai notamment vue à l’œuvre dans les cités et ça m’avait impressionné.
Elle saurait représenter nos intérêts au conseil général mieux qu’ils ne le sont actuellement. Avez-vous remarqué, par exemple, que la maire Valls n’a fait aucun compte rendu de mandat en cinq ans 11), se bornant à nous infliger régulièrement la photo de Bartolone dans le journal municipal où il n’aurait jamais du figuré ? 12)
Ajoutez à cela que le PC a le vent en poupe dans nos communes, témoin le score superbe que vient de faire Gilles Garnier à Noisy-le-Sec (et le score misérable corrélatif du PS). 13)
Ca bouge, mes amis, il faut en profiter d’autant que chez nous, la cote de la maire Valls est en baisse (arbres arrachés, rues éventrées, pompe à merde… ).
En mars, n’hésitez pas, luttez contre l’abstention et votez communiste ; ne loupez pas l’occasion.
Et d’ici là, faites une belle campagne électorale.
Salut à tous.
François Le Cornec
P.-S. Le crétin de service à la mairie 13) va avoir du mal à expliquer ce que je fais aux côtés des communistes alors qu’il feignait de voir en moi un militant cryptoécologiste….
L’autre crétin qui disait vendredi soir, aux vœux du PC (plus réussis, me dit-on que le lancement de la campagne valsiste) que j’allais « faire un rapport aux RG » pourrait le rejoindre dans le coin des cancres.
Commentaires de Maurice
1) Il y a bien longtemps qu'en 92 Romainville n'était plus un village ! Il n'y a que dans le slogan de la ville qu'il l'est.
2) « Sans doute » ? Il n'y a AUCUN doute !
3) Tu as attendu 2005 pour te rendre-compte du comportement de se couple de... censurer ?! Elle a quitté le PC bien avant !
4) Ce ne sont plus des girouettes, ce sont devenu, pour certains, des ventilateurs.
5) NON !! Mais pas assez avaient ouvert les yeux ou si tu préfères : n'était plus sous le charme d'un hypnotiseur.
6) SI, SI, nous ouvrir pour mieux nous mette !! Et l'expression [foutre dehors] ne convient pas, le mot dehors doit être remplacé par [bien profond]
7) Robert s'en est rendu compte AVANT 2001, date de la 1re élection municipale auquel elle postulait en tête de liste comme maire.
8) Et pourtant, il y a eu de multiples avertissements, pourquoi avoir attendu d'être viré de ses délégations ?!
9) Tout à fait, c'est de la tambouille où chaque partie avance avec l'assiette à la main en contant être mieux servie que l'associé.
10) Comme quoi l'expression : mon Dieu, protège-moi de mes amis, mes ennemis je le connais prend tout son sel.
11) Pas 5 ans ! N'oublies-tu pas qu'elle est maire depuis 1998 (après démission de Robert lorsqu'il a été au conseil général) ?! Et avant adjoint à l'urbanisme, d'où le fait que lorsqu'elle critique qu'avant qu'elle soit maire …. la voirie... est à méditer.
12) Et Guigou n'est plus vue depuis longtemps, d'ailleurs elle ne l'était pas souvent avant.
13) À Noisy-le-Sec, c'est une grosse erreur de la part de la rue de Solférino et du PS de la Seine-Saint-Denis qui a cédé au diktat de la maire Lemaire.
13) S'il n'y en avait qu'un !!